3 2 6 LIVRÉ XXII* SALMONOÏDES.
voisine de celle décrite par MM. Gôcco et le prince Bonaparte
sous les noms d ’ichthyococcus et de. Sc. Risso.
Elle diffère du Sèopèle de Pennant, parce que la tête èst
beaucoup plus haute et le front beaucoup plus convexe ;
que les yeux sontBeaucoup plus grands; quelles ventrales,
éloignées de l’anale", sont plus rapprochées des pectorales.
Le reste n’offri rait pas de différence sensible,;Cette troisième
espècè Vient des côtes de. Norwége : elle est conservée-dans
le Musée de Berghëm.
L e SçOPÈLE.DE^MaUROIJCÔ.^
(Sççpehis Maurolici, nob.)
Une espèce de la Méditerranée, que fe n’ai p'ôinl vue,
mais qui se rapproclie'à plusieurs égards de céïïë~d% côtes
d’Angleterre/est le Mcturolicus amethystino -punctatus
de MM.‘Uoefeo et Bonaparte. Uette^gspèce5 a , comme le
Sëopèle' de Pennant,
les ventrales reculées auprès de l’anale f ia dorsale sur l’apldmb de
-ces nageoires paires postérieures est donc^aussi rejetée en Arrière.
Elle en diffère parce que le museau est concave-; que l ’oeil est;un
: peù plus éloigné ; d’ailleurs, les: autres caractères de forme et de
couleur rentrent dans tout ce que nous avons observé précédemment
Toutefois, ^e suis obËgé-d’observer que je donne les caractères
d’après la figure de là Faune italienne, qui me paraît infiniment meilleure
que celle de M.;Gocco.1 _v
D. 10; A. 17 ; C. 2&; P. | | V 6.
En réformant le genre Maurolicus, j ai conservé à l’espèce
le nom du littérateur italien distingué auquel on
avait voulu dédier çe genre.
1. Cocco, Lett. su Sahfi., tab. 4,«.° 12$
L e S c o p ê l e b e C ô 'c c p iïé
, (Scopelus Cocbpï,, Ch. Bon,)
Je tro u v e dans la Faune ita lie n n e u n e ppèçe^de S c o p è le
d e d ie e à M. Gofeçô.
Elle ‘rassemble beaucoup, par sa queue grêle, au poisson de
* Lpsueur; mais elle me paraît s’en distinguer parce que 1 anale
serait pluslnngue et les peptorales beaucoup plus petite?. L’oed esg|
également très-petit.
L e S cop'èl e DE T enore.
(ÏScopelus Tenore i, Oh. Bon.| *
Le prince. .Charles Bonaparte a dédié au savant botaniste
dejNaples, M. Tenore, le petit .poisson que M. Coëqo
appelle Maurolicus a tten u a tu s\ Il me, paraît assez voisin
du Scopelus Powerioe;
"mais ttî a' cependant le corps- plus allongé; îe^mUseaU. plus pointu,
plüs droit et sans " concavité. Les ventrales sont-insérées plus en
avant et éloignées de l’anale. Les yeux ont le quart de la longueur
de la tête.
D. 12; A. 15;,C. 23; P, 9;.V.;6.
Autant que je puis-en juger par laBesçription incomplète
que M. Risso a donnée dé son Scopelus angustidens,
je ne m’étonnerais pas que l’espèce de M. Risso n’appartînt
à notre Scopelus Tenore, puisquil lui donne un museau
pointu.
1. Cqcco, Lett. su Salmonoid., p. 3 3 , t. 4 , fig. 13-