venimeux d’une vipère ; die y ressemblerait complètement si elle
était creuse. Un scapulaire et un surstsapulaire, grêle et pblùûg,
: forment le bord supérieur de la ceinture humérale, qpi est complétée
par les os ordinaires du bras. Ils sont grêles et donnent
attache à une pectorale qui se termine en pointe aiguë quand tous
les rayons sont serrés. Cette nageoire qui dépasse l’insertion de la
ventrale est aussi longue que cellë-ci, et comprise quatre fois et
demie dans la longueur totale. La dorsale répond à peu près 4
l’insertion des ventrales;-elle est basse ; l’anale est taillée en faux ;
la caudale est trilobée; car, outre"le prolongement,des deux lobes
supérieur et inférieur, les rayons mitoyens, recouverts" d’écailles
^semblables à celles de la ligne latérale, forment un lobe médian.
B. 26;>D. 13-4- Or; A. 15;;G. 2 1; P. 1 1 ; V. 9.
Il y à une série d’écailles minces, mais assez largés tout le long
de la ligne latérale, depuis de scapulaire jusqu’à^extréniité des
rayons de la caudale; mais le reste du tronc ne devient.écailleux
qu’en arrière, de la dorsale et des ventrales. Ces éeaillés sont d’ailleurs
; très-mince^, assez grandes et disposées par bandes obliques. Qn ,y
w voit à la simple vue de nombreuses stries d’accroissement. Tous ces
poissons’ sont plus w i moins safranés, ét'pïûs 1fônc*ës1vèr's la ^uenl*.
■’ 4 Lés peétOra'les, les ventrales et la dorsale Süût noirâtres.^ Quelques
* individus ont les nageoires paires plus pâles et;là;queue beaucoup
plus foncée. Je n’ose dire que ces variétés doivent être considérées
comme des espèces distinctes. .
Nos différents individus ont de neuf à dix pouces de
longueur.
Les naturalistes auraient pu avoir connaissance de cette
curieuse espèce vers la fin du siècle dernier j car les premiers
exemplaires rapportés en Eürôpe existaient dans les
collections de Sonnerat. Comme ce voyageur n’a pas publié
ses observations ichthy©logiques, il^ a laissé l’avantage de
cette publication à Patrick Russell, qui-a donné une assez
bonne figure du poisson. Outre les exemplaires vde Sonlierai
conservés dans notre Musée national, nous-,en ayons
reçu ün'grand nombre dàutres’de la c,ote dé Coromandel1
et'de MalabaŸ'’par-Mv’DüssumieF, qui a observé d’espècé
depuis l’embouchure du Gange jusqu’à1 Rombà0 Elle va
encore plus loin sur la presqu’île ; M. Reynaud en a rapporté
de l’embouchure de l’Irrawadi, près Æ ,, Rangoon.
M. Leschenault a aussi envpy^jce>pcdss^ 4 ^R°ndichéry ;
ses nçxtes nous apprennent qu’on ygiiomnjç le poisson Va,n-
kara-vassy:
Russell1 dit que c’est le Vana-motta des pêcheurs de
Vizigapatam sur la cote1,’de "Coromandel, 'Ce naturaliste
s’était singulièrement trompé sur les affinités de cette ‘espèce;
car il la rapporte au .genre des?,,Silures. Hamilton
Buchanan en a mieux’saisi les rapports, en la rangeant,
cependant avec doute, dans le genre Osmerus, parce qu’il
avait remarqué dès grandes affinités dé son poisson avéê je
Salmo foetèns de Linné. Il observe cependant qué cfelui-ci
a dèà écailles, sur tout, le corps, tandis que Tespepe qu’il
décrivait n’en a que sur les, parties .postérieures : .c’est le
Nehar des pêcheurs établis sur les bouphesdu Grange, et,
en latinisant ce nom, il appela l’espèce Osmerus nehareus.
La description qu’il en;donne est exacte; mais il est assez
singulier qup, ni lui, ni Russell, n’entrent dans aucun détail
économique sur cette curieuse espèce. Cependant M. Dus?
suipicr qui l’a observée sur deux points très-éloignés de
la côte, a recueilli des documents curieux, à,*Bombay sur
la pêche et sur la préparation de ces poissons, de copieur
blanche variée de, gris, avec des reflets argentés ,sur les
opercules et dont tout le tronc test à demi-transparent
1 .-RusselljCPoiss.i, de-yizigap., ,t. II, p. 65, pl. 161.*