ont deux dorsales, l’antérieure correspond à l’intervalle
qui sépare les deux nageoires paires; la seconde^ adipeuse ,
est réduite a une membrane allongée > mince, ayant dés
vestiges'de rayons si mous, quils ne tiennent pas là nageoire
redressée; pour l’apercevoir il faut avoir soin de tenir
le poisson dans l’eau, on la voit alors flotter au-dessus dë
l’anale. Les Quïessont très-largement fendues, et la membrane
branchiostège a dix-sept rayons.
La première et la plus grande espèce de ce genre, connue
depuis les travaux de datesbyf est assez répandue dans la
Méditerranée. J’en décrirai une seconde espèce qui vient du
grand bassin de l’Atlantique.
C'est d’après la première que le genre Chauliode a été
établi par Bloch.' Lorsque -M. Cuvier composa le Règne
animàT, il n’avait pas vu ce. poisson d’après,nature; n’en
jugeant que d’après la figure incomplète de Catesby, il crut
devoir placer ses Chauliodes auprès de son genre Stomiàs.
Celui-ci, comme M. Cuvier l’a bien déterminé, ; et comme
je l’ai démontré depuis, en traitant de ce genre dans la
famille des Brochets, appartient au groupe qui lui a été
assigné par M. Ciivier; car la dorsale est unique et reculée
sur le dos de la queuej mais on ne peut nier qu’il n’y ait
une curieuse ressemblance 'entre la tête : et les dents des
et dès Chauliodes. Les naturalistes qui ont succédé
à M. Cuvier ont tous cru, d’après lui, qu’il fallait rapprocher
ces deux genres; voilà pourquoi, celui dont nous allons
traiter maintenant se trouve mal plaéé dans toutes les
Ichthyologies.