jamais ses troupes,se -réunj|| sur les bancs, sLéur presence
nuit-beaucoup aux pêcheurs, car ils cpupent toutes-les
lignes. On ne peut rien attacher dans l’eau,avec des lanières
de cuir, car en pèu de temps tout est détruit par la_voracité
dès Serrasalmes.
Le S e r r a s à lm e A t a c h e sur1 l e p a ih æ . !
(iSerra salm u s h um e ra lis, nob.) . ■
Une autre espèce, voisine de celle "de M. d’Orbigny,
s’en distingue
par des sous-orbitaires encore un peu plus étroits; ils sont striés,
ainsi que les autres pièces operculaires. La mâchoire inférieure est
moins saillante au-devant de la supérieure, bien qu’elle la dépasse
de toute la largeur de Sa branehe. Le museau est arrondi, convexe
au-devant de la narine, un peu concave au-dessus des yeux. La c^ète
interpariétale est convexe.
B. 4 ; I>. 16; A. 3 3 ; P. 16; V. 7.
La couleur est bleu d’acier au-dessus de la ligne latérale, argentée
sous le ventre. Une,tache noire, très-marquée, est derrière l ’ouïe.
Le dos et les flancs sont couverts de points bleu-foncés, presque
J noirâtres. La caudale a une large bordure noirâtre.
Notre exemplaire est long de cinq pouces. Il à '.été
rapporté de l’Amazone par M. de Castelnau.
Le S e r r a s a lm j e c a r i b e .
{Serrasalmus caribe/nob.)
Cest auprès de ces espèces qu’il faut placer l’Umati ou
poisson caribe de l’Orénoque, décrit sur les bords de ce
fleuve par l’illustré* Vbÿl§èùf qui le visitait au commence-
ment .'dé ' cëff'Sièclè,i3t qui <en a publié une' figürh à la
planche xlvti du^ sééhnd volume ^Observations de
zoologie et d’anatomie ^bompSàtffé'TT'
C’est un po'issômà cprpsi^umprimé'v ro^leyj,cendré-verdatre sur
le dos. La tête est tronquée en a&ajnt. La bouché, grande, est armée,
•de dents trèsrpointues, triangulaires, presque entièrement couvertes
par les lèvres; les inférieures soèj? plus grandes que les supérieures,
et il y a dindes premières. La lah^éV'charnue^ës^sa^sdents.Les
yeux sont grandsj-et. noirs. Le ço.rps est çjpuyert de,petites ^c^lles
caduques, blanches,, a< rëflets argentës. La dorsale et;la causale sont
verdâtres; toutes .læ autres partiés'du cptip5^ ’c’est-à-dire, le Rentre,
. tes opercules,• les' pectorales, lesWventralès. eril’ânttle’ ¥ontydlun
... -rpugè ; jaunâtre. La caudale est -tronquée;ifet un * péri-*bifurqüée. ' La
première dorsaléest longue; lespectoralés lancéolées; plùs grandes
que les ventrales. Le premier rayon- de'l’anale est Quatre foife- plus
, - large que les autres.
D. 2 0 ; A. 2 7 /. ei^;'
AAces^observations, M. de Humboldt ajouté-que la
longueur du poisson, était de cinq, pouces* et la largeur
de troisAït quelque chose. La vessiemèr£enne est double,
"graride et remarquable. La première, de sept dixièmes
dé poucef de long, est oviforme; la seconde est conique,
plus p e tif|| tronquée?|$crénelée/èt un peu conbave en
avant, là où elle enveloppe pour ainsi dise'la première.
Ces deux, vessies communiquent avec l’estomac par un
canal qui s’enfonce dans la -•sèeondè1' en traversant la
première. M. Bonp\and,a observé que -ce; canal-est fermé
à son ouverture dans l’estomac par une valvule.
Ale Humboldt écrit à la suite de cette description
les remarques suivantes :
22. 2 7