J’ai tout lieu de croire que le Brycon amazonicus du
cabinet de Berlin, dont la basé de là caudale porte une
tache noire, appartient à fesplceactuelle au lieu aè se
rapporter au Chalceus amazonicus de Spix.
Le Ghalcée d e d ’O r b ig n y .
(Chalceus Orbigryanus r nob.5$|‘\
Nous trouvons.; encore, dans les collections faites" à
Buenos-Ayres par M. d’Orbigoy, un Ghalcée ;que nos
études nous permettent de distinguer aujourd’hui des
deux espèces précédentes.
__Elle ressemble.plus au_C. o palin us par l’étroitessp de sa tête qu’au
G. H ila ri i ; mais elle me paraît tenir de celle-ci par la longueur de
l’anale, par sa couleur ; noirâtre et par la tache de la caudale ; elle
se_^istingue de. toutes les deux par une tache noire, placée* sur
^épaule.
’ ' ^ D . Il; A. 'tài y
Nous avons deux exemplaires de cette espèce longs de
six à ’ sept pouces. On la prend dans la Plata pendant
rhivéf^ët surtout vers le mois de janvier; c’eét un excellent
poisson, très-éstimé.
Le ChalCée aux nageoires roses.
( C h a lceu s ro d o p te ru s} nob.)
M. d*Orbigny a rapporté de Buénos-Ayres un autre
petit Ghalcée, don t les formes sont voisines des espèces
précédentes,
qui a la caudale peu fourchue et qui se distingue surtout par
, l ’élégance de ses couleurs. Le dos est bleu glacé de lilas; le ventre
est argenté ^ les pectorales, les ventrales et fa dorsale sont bleuâtres,
bordées de rose pâle. L ’anale et la caudale sont d’un rose très-vif.
Les rayons du milieu de cette dernière nageoire sont couverts d’üne
large tache noire. N,os exemplaires ont quatre pouces dè loüg.
Gésifle Pira-Pyta des habitants des Missions. M. d’Or-
bigny la rencontré dans le cours du Parana auprès de
Corrientes. On le pêche surtout quand les eaux sont
basses. Il vient par troupes, nage avec une extrême vivacité;
il se nourrit de substances animales, mais il est
moins yorace que les Palométas ou lesMojaras. Le mot
de Pira-Pyta veut dire poisson rouge.
Le Ghalcée de Schomburgk.
(C h a lceu s S ch om b u rg k ü , Mull.)
'MM. Muller etl'Troschel1 ont dédié à M. Schomburgk
une espèce que nous n’avons pas vue, mais qui se distingue
des précédentes
parla brièveté dè son anale. J ’en juge par leur figure ; car les nombres
dçs rayons sont ceux des autres espèces ;à anale plus longue. La
hauteur du corps est quatre fois dans la longueur totale, et est
égale à 1a longueur de 1a tête. Les nombres sont :
D. 1 1 ; A, 26. .
Je renvoie pour les détails à, la description qu’en a,faite M. Muller.
La couleur reflète un brillant métallique doré,, avec des raies
longitudinales un peu obscures.
Ce poisson, long de trois pouces et demi et conservé
dansée Cabinet de Berlin, vient de l’Esséquibo.