de, l’oi;bite entre le bqrd antérieur, de l’oeiLel -,]â^ pointe des,,dents.
Le premier sou^-arbitaire a sa-partie supérieure plus^large et plus
rugueuse ; la portion inférieure, proportionnellement plus; longue,
est bien profondément ciselée. L’échancrure du bordpostérieur offre
plus de sinuosités. Le bordjqpstérieur du second sous-‘orbitaire a
en arrière un angle}très-marqué. Les stries de*la surface,jsdnt beau-
P^us profondes, et ifen est de même de celles du troisième et
du quatrième;.Ce trcâsièinei.^pji|s--.prbitaire est plus, large;, l’opercule
est plus étroit ; le spùs-opercule est plus large ."surtout' vers le bas.
LJinteropercule,est‘ profondément .cîsèlé. Je (\roiive les écailles proportionnellement
plus petites, puisque'noUs-fen. cotpptons cent .cinq
entre l’ouïe et laîÇaufdale::L ’analè nie" paraît moins haute• de-Ta van t
et plus basse de l’arrière. La caudale e^t trilobée. 'Quant aux couleurs,
elles-diffèrent très'-jpeu de celles de^l’éspèSee précédente. Ce
sont des rangées'de points le long des flancs', au*nombre de vingt-
deux à vingt-quatre^^ffîdëàsods’ de' la dorsale.
B. 4j D. 41 ; A. 2T||£.,25£}P. 16; V. 9.
L’individu que- je déçris ^ s t long de deux pièds huit
pouces : il a été rapporté de l’Amazoue par MM. Devillë
et de Castelnau. J’ai exposé âypc détail les différences qui
me P5rf^s?vnt exister entre le poisson décrit dans cef arti clé
;É| le Salminus Cuvieri. me suis .demandéesi elles ne
dépendaient pas deTâge, de la grandeur à laquellp^etail
parvenu notre-poisson; je ne le pense pas, parcn qu’en
admettant que; les stries'ou les rugosités des différents,ios
fussent en effet augmentées ou plus développées 4ptïFçl r
croissance^déd’individu, on ne voit pas’" de^àison^'p’our
admettre que les dents rie suivfkièht pa’s un' développement
semblable et que les canines ne fraient-pas. plus fortes :
dans l’adulte que dans le: jeune âge. Cela n’arrive pas ordinairement
; ; d est d’ailleurs un point que les naturalistes,
appelés à faire de nouvelles; recherchés sur» lesi poissons de
l’Amazoné, -décideront, mieux que moi, sur les ! lieux.
Le Salmin; de ^Xint-Hilaire.
; t (S a lm in u s H ila r ii, nob.
M. Auguste de Saint-Hilaire’ a rapporté de la même
rivière unè^e^^cte voisine de la précédente, mais qui s’en
distingue par plusieurs tïaits spécifiques faciles à saisir. Il
faut d’abord remarquer que’
toutes les pièces squs-Horbitaires sont plus lisses ; que le premier sous-
orbitaire^a sa portion descendante beaucoup plus courte que celle
de l’espèce précédente, car elle n’atteint pas à l’ôrbite. Son bord est
presque droit. Les dents me paraissent plus petites. îles écailles sont
plusjgrarides :’ je n’en compte que soixante-huit rangées le long des
ilânds'. La caudale est beau'coùp plus profondément fourchue.., ;
; B..4 ; ^ . 1Q ; A. 23; dl-%5; P. 15; V. 9.'
L’anale est plus courte ; elle a quatre rayons de moins. Les couleurs
me paraissent très-peu différer de celles dé l’espèce précédente.
• J ’-y'îvois *la grande tache noire de la caudale.
Outre le,s~exemplaires du Rio San-FrancispoJ, le Muséum
en a reçu deux autres par les soins de MM. Déville et de
Castelnau. Ceüx-la viennent des rivières de l’intérieur du
Brésil.
Le plus grand^ de nos exemplaire^, a. dix pqji.çes; et demf
Le Salmin d®, d’Orbïgny.::/
-f," (S a lm in u s O rb ig n y a n u s, nob.)?;?
fine troisième espèce est; céllp que j’ai figurée dans l Atlas
ichthyologique de M. d'Orbigny, en la confondant dans
un premier essai avec l’Hydrocyon br&videns de M. Cuvier.
H 22. . .. ■ ’ , ■ n