LIVRE XXIljÉ||2 8 6 JiALMOff (ÿlPES.
, ,c e t t e , ^ p i p t e » ^ r i è r ^ p u e ; ,pet|tbjs&ai§ ;»mfàf ; jLp’| a
pas qè^iommide,^cçpc^t, ni même de dentelure. La,troisième est
un peu plus courte, que la quatrième, et ne fait guère que Ja moitié
de la longueur de la seconde. Il n’y a entre ces dents', le lorfg'de
jjl’qs, que les dents‘de remplacement..Le "maxillaire, assez fortement
uni au pr-écédent, commence.i^ïà secondfe'dènt ; il n’a que de petites
dents aiguës, inégales, dirigées en arrière qa’après avoir dépassé
llntermaxillaire. Son extrémité s’élargit un péu ë t se, termine .en angle
cj’un petit ébçvron, parce,que les deux bords sçnt coupés oblique-
, mept, La mâchoire inférieure, a les branches éMoites ; lassymphyge,
, ,afsgz h^utg? a une pointe. inouïe j; médiane. De chaqqq3 lïté,^n:Voit
deux, trës-longqes dents^un pem courbées, , très-aigu ë§,,. plus longues
que celles de là mâchôtfâi'’supérieurer-et remontant de chaque opté
» du eéâne quahd là gueule est fermée. Vient ensuite une seèonde
dent pointue, un peu^ courbe, qui est- moindre que le tiers de la
précédente. La troisième est plus longue, car elle fait presque; la
moitié dé la première. Les quatre ou cinq dents qui suivent diminuent
graduellement, et la dernière est une très ^Courte épine. Il yba$ân$si.
une rangée dC dents fcémrtes et poinmes,^cartefes rune ide ^autre
sur lçs palatins; mais'.jcn’enSois pas sur le vomer ni sur la^ngue.
Exiles sont disposées-en “herse sur deux petites plaques; les/pbàryn-
gieps le sont de manière à' s’entre-croiser l’une l ’autre. Le pharynx
est d’ailleurs très-étroit."
Après «voir qominencé par décrire, çe qu’il île plus saillant
dans le poksonyjevajs faire connaître les autres parties .de ;son
organisation-,"L’oerf est de* grandeur médiocre ; il est placé ,prèsde
l’extrémitéiqû museajtyetn|ur le haut de la joue. Les. .sqi^orbitaires
sont très-petit^. Le nréq^rcule est tr.ès-reculé, parce_ qu’il -descend
presque yerticAlêment -dm mastoïdien: à -l’angle de la bouche; il .est
même un pj&u;conçayé^L’opercule est haut, très-étrpit et tellement
mince qu'il ressémblgTa une pellicule! Le so.us - opercule,,qui est
également étroit, mais phiscourtTSestun peu caverneux. L ’inter-
operçule est très-petit. La membrane branchiale a très-peu de largeur
et est soutenue par des râyons côurts et espacés, Les peignesdes
branchies sont aussi très-courts, et je ne vois que quelques très-
GHAP. XXVII. CHAULIODES; 2 8 7
rares râteluêès;' à peine perceptibles sur ^ devant des arceaux: La
ceinture humérale'se poniposç d’un scapulaire lqngjet grêle, et place
obliquement; ilïdescend'jusqu’à la moitié 'de la hauteur du "corps.
L ’huméral et les autres os^de la ceinture sont diriges obliquement
ën’aVant) Là pectorale' est allacHée'Hbûfâ fait au fes,'é’t ellëremonte
en-se fcôllant contre le c&t'ps'vefâ la dôrsaFe^èelîè-'ci ëst îtfiplàntée
au quart^àntêriéüf' de là lbtigûéur; elle èst?portée- suV une sorté-dé
petit pédonfcule;,sori premier rayon'se‘ prolonge* en ùn long filet,
égalant au moius'la distance qui séparé la nageoire pie 1 extrémité
du museau. L ’âdipèuse est longue; elle répond aux premiers rayons
de l’anale;'celle-ci n’estupas étendue; ses premiers rayons ^ont à
peu près; trojj^fois plus îbngs que les derniers. La caudale est petite
et fourchue.'Quant aux ventrales allongeas, elles soht sur là pretpiére
moitié dû cörps, à peu près autant" élèignéè^ du rayon filiforme de
la dorsale què ’éëîüî-Êï'l’est cfê i’extrériiité de la mâchoire supérieure.
LeS râÿèrrs se terrriinent en hlarrientàdéliés; dés interUéS’ Sôht plus
lobgs que'Ifes externes;' ce qui rappelle la fipffiiè-de la nageoire des
Surfis. S . -
, W k w i D .*6 ; A. m -G . 27;.,P.>1%
• - Cês nombres diffèrent assez notablement de ceux qui sont indiqués
dans Tïchthyologie italienne. Je crois'pouvoir répondre ^pendant
de leur exactitude^ "parce que je les ai cdlnptéssûr plusîeurs éxem-
plaires. ‘Quant à l’adipeuse, je vois'bien ^ë’s ïra‘c'és de fiïamfenls'sur
rSles! tiieïnbrahes. J ’en inapte mèine jusqti’aj quinze sur l’uû de mes
Chauliôdês, mais la grandeur et la disposition de ces filets ont été
• singülièrërnent exagérëès dans,''lte'tiëksiîr qile lérprinCe de Caümo
rious a dbnné tife cë poxss’ônV et cependant jé me hâte de dire que
“sâ figure est meilleufe que belles de ses prédécesseurs. Le corps du
Chauliode est couvert de larges écaillesVèxcessiveibent minces,
caduques, et dont on’cpmpte facilemem“.cinquante-cinq à’ hm-
quante-sept rangées le long dès flancs. t>ne Conteur d’un brun
•bhbcolaV, à brillants reflets argeUféà,; è à * étendue 'sur le dos èfsur
les flânes. Le ventre parâlPiibir; il ÿ a deux séries de points àrgen.tés
-jusque §ür la méinbrâne branchiale, quelques-uns même’ sont épars
sur le bas' de l’operciile/ •