LIVRE 90 XXII. SALMO N IDE S.
dorsi prior inermis, ossiculorum decern, anterioribus
longissimis). Ce caractère ne conviendrait qu’à notre
première espèce de Curimate. Or, le reste de la description
ne peut s’accorder avec une espèce de ce genre. On
voit donc qu’il reste les plus grandes incertitudes sur le
poisson décrit par l’ichthyologiste de Leyde.
Bloch a également cité sous son poisson le Curimate
de Marcgrave, erreur que M. Muller a déjà rectifiée,' en
rapportant cette citation à sa véritable place.
Les ïïémiodontes, originaires de la Guyane et du Brésil,
paraissent se nourrir, comme leurs congénères, de la vase
du fond des eaux. M. Scliomburgk dit quelles ne mordent
pas à l’hameçon.
Z /’HÉMIODOÎXTE a CAUDALE RAYÉE, ..
H em iodu s n o ta tu s, nob.)
J’ai sous les yeux quatre exemplaires dàin poisson qui
rentre évidemment dans le genre établi par -M. Muller.
Le corps est de forme élégante et semblable à celui de nos
Cyprins ou de nos petites Marènes. La hauteur du corps est comprise
quatre fois dans la longueur, mesurée depuis le bout du
museau jusqu’au centre de là fourche de la caudale, ou quatre.fois
et demie dans la longueur totale. La tète est petite, plus courte
que la hauteur. L’oeil est assez grand • car le diamètre mesure au
rpmTis le tiers de la longueur de la tête. Il est recouvert par une
. large et. double adipeuse qui'avance de chaque côté sur l’ouverture
de la pupille. Il y a six osselets Soüs-ofbilaires. Le premier est
petit, au-dessous de la narine et assez éloigné de l ’oeil, car il
touche au maxillaire. Le second est étroit, longitudinal et tout
à fait en dessous. Lé troisième, triangulaire, se prolonge en arrière