des grandes écaillés. Motre exemplaire a onze pouces de
longueur. M. Schomburgk nous à donné les détails suivants
sur ce Chalcéë: il atteint quinze pouces.’ C'est un très-beau
poisson, bleu, à reflets argentes, varié dé verdâtre sur le
dos j la tête e§j, verte.et les opercules argentés. La caudale
est rouge de carmin. On retrouve cette teinte sur le
bord des deux nageoires paires et sur quelques taches
de la dorsale et de l’anale. Ces quatre nageoires sont
d’ailleurs vertes.
M. Schombürgk l’a pêche au mois d’octobre dans l’Essé-
quibo; les Indiens le nomment Arara-pira ou jParsharrïa,
cè qui veut dire poisson-perroquet.
Le C h a l c é e a r a r a p k e r a
( C h a lceu s a ra ra p ë e ra , hob.) '
est une.espèce très-vbisine du C. macrolepidotus de
M. Cuvier.
Elle a le dessus de la tête aplatie; le corps allongé. La hauteur,
égale à la longueur dé la télé, est près de cinq fois dans la longueur
totale. Les nageoires sont pointues. La caudale est très-fourchue.
Il y a vingt à vingt-deux rangées d écaillés entre fouie, et la caudale
!{ D. 12; A. 11.
Le poisson brille de beaux reflets argentés sur un fond verdâtre.
La caudale et l’anale sont lisérées de noirâtre-, elles sont d’ailleurs,
ainsi que les autres nageoires, dépolorpes,
La longueur de nos individus est de quatre pouces et
demi à cinq ppuces.
C’est un des poissons rapportés de l’Esséquibo par
M. Schomburgk. Nous avons conservé à l’espèce le nom
que les Indiens lui donnent.
L e ChaLçÉE OPALIN;
I . "XChalceus opalinus, Cuv.) '
Je puis déterminer le Chaînée ppalin de M. Cuvier avec
autant de certitude que la premië^^Æ.spèçe, puisque J ai
soiis les yeux les exemplaires qui ont s^ryi a 1 etablissement
de celle-ci. Comme lie dit avec pistu raison M. Cuvier,
ce qui distingue d’une manière;’tranchée ^ p o is s o n du
précéden,^, r;
" c’ist la petitesse de ses écailles; il y en a ’quarante-cinq rangées1 *
long ~déA flancs. La lignémérale est^tfacée vers le bas,’ concave,
mais/beaucoup mofe marqué* Il faut encore ajouter à ^ caractères
plusieurs autres,' qui ne laissent pas 'que ’d’a v o ir le ÿ importance.
La tête est proportionnellement aussi longue; mais fneil est plus
petit; les fè^lét^ siÿ^-orhitaiires sont beaucoup plqsdaVgès notamment
le troisième et le quatrième. Le premier est plus k>iïg. Quant
aux, denté, jê les vois de mfeè Silr trois rangs aux intermaxillaires >
elles sont denticulées; mais le lobe du milieu est plus gros, et les
latéraux beaucoup plus petits. Les dents d e s maxillaires sQnt plus
nombreuses, parce qu’ils sont plus longs. A la mâchoire inférieure,
lès dents du milieu'sont plus forteà; les intermitoyennes beaucoup
plus’ petites, elles dents coniques de ïa rangée interne!Sont réjetées
vers la moitié postérieure de l’extrémité 3ès branches, de sorte que
Tare moyen et interne de la mâchoire^st lisse et sans dents. L ’anale
est longue et basse; la'dorsale'èst un peu plus sUr le milieu du
corps ; la ventrale est plus avancée.
■* B. 4; D. 1 1 ; Af 28; C. 25; P., 16; V. 10.
La couleur de ce poisson devait êtrfe brillante èt à reflets opalins.
A partir du dôFjüsquà la ligne latérale il y avait sept raies lon-
■ gitudinales arquées, d’un "gris' verdâtre, dont on trouve facilement
les traces sur le poisson desséché depuis près de trente ans.