3 7 4 LIVRE XXII* SALMOKOÏUES.
delet1 parmi les synonymies du Sauras commun, mais qu’il
suffisait de lire avec un peu d attention les observations
présentées par l’ichthyologiste dè Montpellier pour reconnaître
bientôt que son Lacertus peregriniis, venant,
comme il le dit, de la mer Ronge, est justement le Sauride
que MM. Geoffroy Saint-Hilaire et Ruppell ont observé
à Suez.
Le S a u r id e n u a g e u x .
; (jS a u rid à n e b u lo sa , nob,)
On trouve à l’Ue-de-France une seconde espèce, de
Sauride, qu’on confondrait aisément aveçle Saurus sjno-
dus, tant elle lui ressêmble par la distribution des couleurs,
si l’on ne faisait attention à la dentition palatine;, mais en
tenant compte de-ce^çaractè^q^ il ne peut plus y avoir de
doute_sur là distinction spécifique et générique des deux
poissons;
Ce Sauride diffère du précédent,
parce qu’il a les deùts des mâchoires un peu plus longues ; parce
que les dents palatines antérieures ;sont beaucoup plus, allongées que
les postérieures, et enfin, parce que la bande interne est courte. Il
n’y a pas d’écailles allongées dans l’aisselle de la pectorale, et celle
de la vrâtrdlêT est courte. Les rayons postérieurs de cette nageoire
Sont allongés ; aussi la forme générale rentré dans celle des ven-
, traies des Saurus. La pectorale et l’anale sont petites et courtes. La
caudale est fourchue, san’s palettes écailleuses.' La dorsale a des
écailles pointues le long de sa base.
D. 10> A. -9; €. 25; P. 12y V. 9.
Nous-, comptons cinquante - cinq rangées d’écailles le long des
1. Rondelet, De Fisc., li\. 15“, «ch. «9, p. 428.