noires assez larges, mais diffuses, le longJdes flancs. L ’antérieure,
très-effacée, répond à la ■ pectorale; La seconde et la troisième sont
plus diffusesj-elles répondent d’abord à.l’insertion,de la pectorale;
puis, pour la. seconde, à l'intervalle .qui sépare les ventrales-de
l’anale. Mais une ligne’ longitudinale, noire 'et; très-marquée, est
tracée par le milieu du tronçon de la queüei :
L’individu desséché que je déçrjs est long de, dix poucgs,.,
Il a été rapporté (Je l’Amazone par M. (de Castelnau.
D . Du genre H émio d
On doit l’établissement de ce gënre ii M. Muller. Il en
a indiqué les caractères essentiels dans les Comptes-rendus
de l’Académie des sciences de Berlin pour.juin 1842,‘et
il a reproduit avec un peu plus de détail'la diagnose
de ce genre dans ses Horoe ichthyologicoe. On va' - voir
cependant que je ne la présente pas fout à fait^comme'
le célèbre anatomiste de Berlin. Ces lSâhhonbïde& ont une--
dentition fort remarquable. Une “sfeufe rangée 'dé''pe’ti|esv
dents, rapprochées l’une ’contre l’autre, existe* à-la mâchoire
supérieure seulement; l’inférieure en est entièrement dépourvue.
Ces dents sonL comprimées, arroiidies en avant,
et tout le bord de la couronne est finement dentelée Ellé§
sont mobiles sur la lèvre supérieure comme les dents des
Bacus. DansJÏes quatre individus que-^’aï :examinés, j’ai
toujours pu faire mouvoir les dents comme les touches
d’un piano : elles- ne; sontrdonc pas implantées sur les os
de la mâchoire. Tout l’arc - dentaire en est pourvu, et
comme les *inte maxillaires sont très-petits etèàchés dans
l’épaisseur des lèvres, il est évident que les dents correspondent
aussi bien à ces petits osselets qu’aux maxillaires
eux-mêmefc. I II n enfant donc pas’ *croire\.qùe des dents
soient sur1 l’#s? intermaxillaire seul. O n voit une ^bonne
repïésehtation de %ètte* d'ëntitionfrt‘g¥prssi,êV-,'àTla -figure 6
de 1a. planpKÉfi d^l^émfcire dc^VlM. Muller ^ t TroSchel.
Ces poissons" ont d’ailleurs la bouçfie^tfès®pe!t||eV le JGpirps
allongé, le ventre arrondi. De jmétae que dans h3|;»Curbf
matèts;rMesi‘éeailïes' abdominales ssont plus'^grapdefs F que
è|lles du ddsf'La membrane branchiosf^e^â’qùatre rayons
du côté gauche^ et cinq du côte^droit. ’\Les dents pharyngiennes
sont en velour§.^Les.^yis.ipèÿes. Ressemblent a
cçux de la plupart des espèces de^eètte famille, çar nous
trouvons une branche montante de l’estomac très-muscu-"
laire, des intestins enroulé, une vessié^natatèise double.
Je n’ai vu qu’une seule espèce' de*,ce,-genre, et jcdui
cpnserVe le nom que M. Schomburgk lui a imposé . dans
son Histoire des poissons de la Guyane, parcc q u e jq ne
puis avoir aucun doute sur l’idenfcit%de .mes«|exemplaires
et des &ien5. Il faut - cependant} remarquer qu’il , a laissé-
échapper quelques inexactitildes dans ses descriptions.
A la suite de cet article, j’indiquerai;,avec beaucoup
de doute le poisson probablement très-voisin, décrit et
1 figuré. par Bloch sous le nom de Salmo unimaculatus.
Mciis je ne puis, admettre ,aveé/.cet: auteur que nous retrouvions
dans ces Ilemiodus le troisième*. Charax ‘ de/
Gronoviusl.,-Ceg savant naturaliste .cite; le Curimate dé
Bison , o u , ce qui est la meme chose, celui de Marc^
graves qui n’est certainement pas notre poisson. Il dit
très-positivement qu’il y a des dents aux deux mâchoires,
qt que la dorsale a les rayons antérieurs très-longs (pinna
1, Grancm.us, Z o a p h . , p.. 123J n.°■ 319.•.
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