CHAP. XIX^DI'SÆICHODES. i'53
fendue horizontalement;et un peu sdus le museau. L’ouverture nest
pas très-grande, à cause du peu de napbilité des deux mâchoires. La
supérieure est formée par les intermaxillaires, qui seuls portent des
dents. Le maxillaire nen a aucune p|f, est articule et couphe sur les
angles de la bouche. La npchoirejiujprieure a des dents semblables
à celles de là supérieure ;■ ses deux'bvâhffiès, courtes et écartées,
reçoivent entre elles un isthme assez large et la plus grande partie
de la membrane branchiostègë. Les dents sont implantées sur deux
rangs, et quoiqu’elles ne soient pas attachées uniquement a la lèvre,
elles sont cependant encore assez '-mobiles)' elles, sont toutes semblables
entre elles, serrées>les unest;çOntrp les autres. Chaque dent
est une espèce . de lame ^opipri^éev d o ^ l a couronne est (|ssez
profondément entaillée, de sorte qu’elle est échancrée]oV même
bifide. Il n’y en a point sur le vomer ni' sur la langue. Les dents
pharyngiennes sont en fins,5Velours. 4Le bord de 1 opercule et sa
large" membrane cachent presque toute la ceinture humérale. “On
n’aperçoit que la petite plaque osseuse d^lmuméral,’-au-dessous de
laquèlle est articulée; la pectorale. LtesUtscapulaire est long ét grêle.
Le scapulaire est petit, -çourt et étroit.,Il,est betfuCoup rqoins visible
que l’os précédent; mais l’huméral étalés deux autres pièces'jle
l’avant-bras, le radial et le cubital, forment une assez grande ceinture
osseuse, dont la force est, encore augmentée par un gros styléal.
La pectorale èk /côurle; la ventrale est un peujplus^ Jar|e ét un
peu plus longue. Le premier rayon de la dorsale répond ât’ cette
nageoine. Elle est kllongée' et peu haute. L ’anale est courte et un
peu arrondie. Il en est de 'même de^deux lcfbeSode Ja caudale,
. qiii spnt, de phi§‘,K recouverts d’écailles;1 semblables a, celles du.,
, porps, jusqu’à l’extrémité de leurs rayqns., L adipeuse est aussi np-y
fièrement écailleuse.
B. 4 ; D. 24; A. 15yTC. 18;’ÎV. 11.
Les écailles du corps sont petites, tellement ciliées que "ta surface
du poisson est une véritable râpe. Il est impossible de remonter la
. main de l’extrémité de la queye vers la tête. Ces aspérités, vues à,la
loupe, ou, au microscope, rendent le bord libre de chaque écaille