g Scopèles,-ont avec --ces poissons, se trouve dans la' grandeur des
sous-opercules. En effet, nous voyons'derrière l’oeil un préoper-
,çule ,étrQit,< descendre verticalement jusqu’à l’angle de la mâchoire
inférieure. JL’ppercule est placé sur le haut :ul, est mjçice, un p£u
convéxe et n’atteint guère lju’à la moitié de la joue. L’autre portion
' est en partie cachée par le" sous-operculé", ihais rinteropereule
tOcéfitribüe a’V^înpîétèr aussi lâ clôture deTèspace ass'ez large qui est
' Su-devant du sôhspjpercule. Les ouïes sôfit' très-largement fendues.
La imé&hrane • brànchîostège ést entièrement rcàchée entré des branches,
de-la mâchoire inférieure* qui se touchent quand lafgueule. est
* fermée. Il y?*a une petite branchie operculaire, mais jé ne,j££»is -pàs
que l^.Jnembrane brançhiovfège remonte aussi haut* spqg l’opercule
que celle «des Sauras. La dorsale "est insérée au. delà des yentfales
et à, peu prèTâux deux cinquièmes de la .longueur du qorps : elfe
est petite et arrondie. L’adipeuse semble 'formée de plusieurs "’filets
très--fié s' et rapprochés.. L’anale est assez étendue ; les pectorales
atteignent presque à la" ventrale. La caudale est^fourchue. J ’^pèlfe
l’attention du lecteur surce caractère,’ parce que'j’ai eu le tort de
, laisser représenter, dans le Règne animal, le ScopMeravec une caq-
dale.ai'çpndie.
* B. 9 ; B . 14; Cf. 2 5 ' A. 20; p. 13;-rVi*8.
Le s écailles sont petites, Caduques', mais assez épaisses. La cou leur
est rembrunie shr le d o s , glacée d ’argent en dfessoqs, èt les
opercules sont très-brillants. Des points enfoncés ‘ argentés ou dérés,
couvrent comme de N ombreux Stigmates le dèïsous du corps et des
mâchoires. I l y en a uri seul rahg-de ch àq u c côté de l ’anale," lequel
semble se porter assez régulièrement tout le lo n g -d u ventre jusque
sous la gbrgèfiet même ju sq u e ^ p rë sd è l ’extrémité de la mâchoire
... inférieure; puis il y a plusieurs de ces points épars sur le tronc ,
sur l ’opercule, et q ue lqu e s -un s existent même sur les côtés de la
queue. ^
La longueur d^s plus grands exemplaires. ,est de-trbis
pouces.
■ ‘Outre ceux reçus. à&Mm ,<par M. Risso, j ’éh vois d’autres
venus* du même ëndfroit, par Mi* Laurillard.^ous eu avons
de INaplêfs^’jiar ‘M^Saéigh^et des îlesd’Hyères, par
M.^ Èesueur.
Ce que p u 'd it au çomriiencqment dé,cette description
explique pourquoi jV^çatnmenqe par décrire*cette espèce,
quoiqu’elle* nevoit pas la plus.„anGie^neurent connue*: c’est
la Serpe Humboldt, figurée d’une manière! assez reconnaissable
dans la première édition, de l’Ichthyologie de Nice h
Le même auteur en a reproduit une figuTe et une courte
description dans son Mémoire^suf les’Scopèles'V inséré dans
le Rëcuèirde Mca4dëmie des kci'eticès de Turin^|'1ét,'èto^n,
IM la vit reparaître (fans la nouvelle; édition de Hchthyo-
logie^dé îfice/. Il ne me pa,ra|t pas douteux que le Scopèlq
de Benoît, trèsr^ien représenté dans la ,Faune italienne
du prince Bonaparte, n’appartienne, à*, l’espqp dont nous
parlons: On aurait conservé plus de,'doute, si l’on n’avait
eu à s’appuyer que sur la figure donnée -paL M. Coccp4,
dans ,sa lettre sur les Salmonoides. Je serais aussi fort tenté
de Rapporter àn q tre poisson le Myctophum punctatum
de Rafinesque. Toutefois je ne dirai que trè|-peu de mots
d’une jigure aussi Vague; mais'ufe.que je ne puis admettre,
c’est que le Myctophum punctatum de” la Faune italienne
soit dé j à même espèce que | | | poisson de Bafinesque.
Celui-là me .paraît constituer une espèce tout à Lait particulière.
1. Risso, Ichthydi. 'de Nice, p. 35S, pi.-1 0, fig. '38.
2. Risso, sur les esp. du genre .Scop., Acad, des sc. de Turin, t. XXV, tab. 10,
fig. 2. |
3. T.-ffl/p- 161,'n.° 37-5.
4. Cocco, Lett, s u S a l r n . , p .-12, tab. 2, fig. 4.