soutiennent La lame osseuse de la dorsale est haute) triangulaire ,
très-pointue,} son bord est dentelé. Il n’existe qu’un seul rayon
osseux. On pourrait en conclure que .les premières apophyses
épineuses des vertèbres ne se prolongent pas comme dans les
A rgyro p elècu s. La dorsale est basse, et n’occupe guère que la
moitié de l’espace compris entre la caudale et, l’épine. Le repli
membraneux, vestige de l’adipeuse, est long et bas. La caudale est
un peu échancrée. -
D. 9; A. 18; C..2S; P. 10.; J . 3 ’ ,
Tout le poisson brille d’un bel écMtf d’argent. Le dos est bleu
très-foncé, 'presque noirâtre. L’intérieur de la bouche et-des ouïes
est couvert d’un nombre considérable de petits points pigmentaires
noirs. J ’ai déjà parlé des taches argentées et brillantes qui sont le
long du sternum au-dessus de l’anus, de l’anale et sous la quéue;
Ôn en voit ènfcbrè une très-brillante derrière l’huméral, un peu
au-dèsSüs de l’aisselle de la pectorale.’ Sur le haut du tro'ric^près
de TaMcMèSon iîès è^tés ; il "y'a aussi des taches triangulaires
obloirgues, |>rùs brillantes que le reste du corps ; mais je '“crois
que ces dernières -sont plutôt produites par des reflets. Là caudale
est "Couverte de nombreux petits points bruns.-
M. Dussumier qui a décrit les couleurs au moment où le poisson
sortait de l’eau, dit que le dos était noir, avec dès reflets irisés ;
les éÔtés bleus*,'avec de beaux reflets de nacre ; l’abdomen argenté,
légèrement teînt d’azur ; l’oeil bleu et argente.
Ce Sternoptyx fut trouvé à vingt-cinq lieues au nord de
Sainte-Hélène; il flottait renversé sur le côté, et avait été
déchiré par quelque autre poisson, de sorte que cet individu,
long de deux pouces et un quart, n’est malheureusement
pas très-bien .conservé. Nous en possédons un
autre, plus petit, qui a été.pris en mer %,la hauteur des
Açores par M. Reynaud. Celui-là n’a qu’un pouce et demi
de.long; il n’est pas entier, car il lui manque le haut de
la tête et une partie des nageoires; mais la bouche et les
branchies sont- très-bien- coriservétes. M. Cl. Gay a aussi
observé le Sternoptyx; il'm’a communiqué le dessin d’un
individu qu’il a retiré de^i’estomac d’un Requin, pris le
3 juillet i 832 par Ipngitude ouest et. ^9!*. latitude
nord; ce qui montre que les .SteraoptyxJiqut répandus
dans-le vaste,bassin de; J’Atlantique. JVL Cuyier a publie,
dans le Règne, animal, le dessin que. M. Strauss a bien
voulu faire pour lui sur l’original même de Hermann,
conservé dans le Musee de Strasbourg; Un autre professeur
dé cette ville, M. Reisseissen, avait également fait
pour M. Cuvier une peinture coloriée fort exacte du
niême individu de Heriqann, f et ete .çélèbre anatomiste
avait poussé la complaisance, jusqu’à en faire une^se.conde
image grossie presque du double, afin que l’ontj»u;t mieux
observer les curieux détails des formes extérieures $e,?ce
^poisson. Nous connaissons donc parfaitement, grâce à la
publication du dessin, de M. Strauss,, l’animai qui a fait
le sujet des premières ^observations de Hermann. Elles
parurent en 1781 dans le Naturforscher, partie 16, page 8,
et partie i'rj, page 249* La description ne laisse pas que
d’avoir deï^ombreuses inexactitudes, ejt4l’incorrection du
dessin qui l’accompagnait ne pouvait guère servir à donner
aux naturalistes une idée juste de ce poisson. En comparant,
en effet, cette gravure, qui a été c6piéé?d’abûrd par
Waibaum, dans son Artedius retiovatus1, et ensuite par
BlocK) dansdedition de Schneider8,avec l’excellente figure
de la planchq i 3 ,, n.° 1, de la seconde çdition du.Règne
l. pi. 1, %. 2.
2i PI. 55.
22. 4o