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tôrales insérées au basde la ceinture humérale; la dorsale
reculée en arrière au delà'des ventrales, et presque opposée
à l’ahàle. dV premiërs*gefire/’établi sur lè Gonostoma
denudata, dpit être conserve; mais il faut pour cela ajbuter
à 'cèitè diagnoseIincomplète, que le maxillaire borde,
pour là plus" grande partie, l’ouverture de\,la gueule,
caractère qui ne ca_dre plus avec" Celui de la famillê 'des
Scopelini. Il faut dirè aussi que les palatins ...sont hérissés
de petites dents en velours. ’Le - prince ' de Canino ’ayant
saisi le^,êàràctëre 'remarquable defe dents maxillaires du
Gonostoma denudata, a laissé dans ce genre la seule
espèce-indiquée par Rafinesque, et ÏE en a séparé; les
deux petits Gonôstomes indiqués par Cocco Sü us le nom
de Gonostoma Powerioe et de G. ovatns. Il créa pour xes
deux poîssohs un genréy sous le nom d’Ichthyococcus,
voulant le dédîer sôusHcette dénomination à son correspondant
de'Palerme, le docteur Cocco’; maisgla diagnose
dè-cë" genre n’offre aucun caractère opposé "et di’stînctÿét
j’en dirâi "de même de ceux qui sont désignés sous lés
Soins de Màûrolîcus, de Myctophum ei de Lampanyctus.
Tous 'é’ès"’ poissOns"'sont les vrais Scopèles de M. Cuvier^
ils ont totis la même dentition, maxillaire ou palatine, la
même composition de. mâchoire; les caractères donnes
Comme génériques, et tirés de la position de la dorsale
poulies Maurolicus et les Ichthyococcus, ou de la longueur
dés pectorales pour les Lampanyctus, ne sont que
‘ spécifiques. Il n’en est pas de même du; genre Chloroph-
thalmus. Je démontrerai que ce poisson est une espèce
particulière’ d’Aulope. Enfin l’Odontostome constitue un
genre particulier qui doit être conservé'.
On voit, d’après ces observations critiques sur le travail
CaAP. XXVII. ; GONOSTOMES.
de mes prédécesseurs,, que^’ai pu, grapp^ux nombreux
matériaux réunis, dans-ja gra.nde4fpllec.ti0u nationaleprésenter.
tout .autrement le ÿpbleau des, différentes' espèces
réunies >dansfe..genreSèt dans ceux qui ^dj&inent .ce
groupe. En effet, les Gonostomes rattachent complètement
cès petits poissons au groupe cle s,{Salmonaïdess^car ils ont
deujt très-petits intermaxillaires jy ^ lj^ d o n ^ s ,et larges
maxillaires; ^complétant Je-bord de la mâchoire. Çp| ge^nre
,est très-voisin de celui desiGhauliode^, qui s’en distingue
par les dents longues et pointpes^des mâchoires et des palatins.
Or, les Chauliodes appellent à eux JepéQdontpstouies.
Ceüx-ci et les Gonostomes ont des affinité&itrès-piarqüées
avec les Scopèles, qfuij-pependant, né presqn:teut plus,
d a n s Ja> constitution de leurs rmâchoii^S^ le paraptère essentiel
desV.Sâlmonoïdes, l’intermaxillaire formant, chez
eux le bord tout entier de l’arcade maxillaire supérieure-
Il semble qu’il neppste plus, pOur>Acar^ctère dominant des
Scopèles-, que la présence de l’adipeugjj La .constitution
de-leur mâchoire conduit évidemment à celle des Sauras,
dont nous aurons à parler plus en detail dans un chapitre
spécial. Ce qu’on doit conclure de,,ces’, remarques,, c’pst
que les sous-familles établies pardi; prince de Canino , ^
peuvent pas être caractérisées comme il l’entendait;, par
personne n’oserait mettre dans deux groupes distincts lps
Gonostomes, les Chauliodes^et les Scopèles. En, s en tenant
à la composition de la mâchoire, il faudrait; reunir les deux
premiers genres pour les séparer du troisième, èt le groupe
OÙ on placerait celui-ci, devrait comprendre le Sauras
dont le maxillaire, semblable ; a celui des Scopeles, pst
très-différent des Âulopes. |
Les Gonostomes et les Chauliodes forment deux genres