flanc il existe trois taches noires, dont j’en ypis encore les traces,
aü Hj,oins de la première, sur l’exemplaire de M. Joannis. Celle de
la queue manque le plus communément.
La longueur de l’individu e$t de cinq pouces et demi.
Cette.ëspèçe, qu’on;trouve par milliers à Thèbes, suivant
M. Joannis, y est connue sous le nom de Guile; elle est
surtout commune en hivepl4|làf^li petit poisson se tient
près des rivages sur le sable fin : on le prend à répervier.
Cetteéspècë du haut Nil, se retrouve aussi dans le Sénégal.
M. Jubélin e n h .envoyé trois' exemplaires bien Conservés
pris à Richardsthal.
Aprés la description, fort incomplète que M. Joannis
a donnée de son espèce, il l’a. comparée au Myletes nurse
de M. Ruppell, en faisant remarquer qu’on ne peut pas
les confondre. Il a eu en cela parfaitement raison, puisqu’elles
ne;sont pas du même genre. Outre les recherches
faites sur le mémoire de M. Ruppell, M. de Joannis avait
encore un moyen bien plus simple de s’assurer de la diff
é r e n t des deux poissons du-Nil; d ar il a rapporté le
Myleiésnurse de Ruppell, qui est'bien effectivement un
A lestesmais il n’a pas su le‘ reconnaître.
CH A PITRE-IXIV.
Du gëneé Æhalcïnef{ Chalcinus).
M. Muller, a. eu raispqjde.Iséparer. d;ps Chalcées le -Çhal-
ceus xmgulatus de Spix : c.e SQnt des poissons qui ont les
dents de la mâchoire- supérieure crénelées et sur deux
rangs ^celles de la .mâchoire ‘inférieure également sur. deux
rangs; elles sont toutes multicuspidées\:il y a deux dents
coliques derrière la symphyse et le long de lsa'branche
de la mâchoire- inférieure.;' mais dans le fond, près de
l’anglé fis la bouche, un rang interne, de .petites dents
coniques. Ces espèces se distinguent d’ailleurs des Chalcées
par un .corps comprimé et par leur abdomen tranchant,
mais sans dentelures. Les pectorales sont, longues et pointues;
l’anale.-;est| très-allongée.|( Leur splanehnologie ressemble
à celle des:Chàleées ; il y a quinze*à vingt cçecums
au pylore; l’intestin d e fait qu’une ciroqnyolution.
Je- conçois, qu’en lisant la caractéristique un peu large
des?Chalcées.de M. Guyier, et en s’arrêtant à lalettre du
texte.* on applique .a ce poisson* comme l’a fait M. Muller,
la diagnose des Chaleeus. Mais il faut faire attention cependant
que.ee genrefràiété établi en 1818 et en 1819,
et qu’à cette époque, où M. Cuvier décrivait 1 e Chaleeus
macrolepidotus et le Ch. opàlinus, il ne connaissais'pas
encore le Ch. angulatus de Spix, qui n’avait jusqu’ici été
rapporté en Europe. Ce n’est donç pas à cette espèce qu’on
peut raisonnablement assigner le nom de Chaleeus. Les
auteurs qui mont précédés, n’ont.connu qu’une espèce de
Épi 22.