Le Pactj a c ô t e s . ,
CP ro ch ilo d u s c o sta tu s, nob.)Jf,
M. Auguste de Saint-Hilaire a rapporté du même fleuve
que le précédent un Pacu, qui paraît s’en distinguer par
plusieurs caractères essentiels.
Il a, en effet, le aos moins arqué*- la tête plus étroite:*le* Sillon
médian béaucô'up plus?!âr|e; les ' rugosités 'dfes’léus^-br^iïâirès, du
sourcilier et du sursca'pülairè beaucoup plus marljué^s. ‘ La courbure
de l’opercule'est presque nulle vers le haut; ce qui rendfè ê î;’os
plus’étroit à la partie supérieure ^et plus large à ! l’inférifetire ; il;
offre, d’ailleurs,’ les mêmes ciselures que le precedent.- La dorsale
Vicft plus basse'; la Caudale'ii!eslbbés plus allongées; les pectorales
n’atteignent pas à l’aisselle des ventrales; on peut'même ajouter
qiie l’analéMest un- peu plus petite'/ ïfôus trouvons’un rayon de
' inôirïs à la dorsale et a Tanelè.
B. 4; D. 11; A, 11; G. 23; P. 15; *V3 felfifojnwf&'ftt
.Mais il faut encore ajouter à ces caractères celuiyqüe nous tirons'
de la présence de cinq carènes longitudinales, mousses, mais très-
sensibles au tact, cdmme à'Ia Vue, sür les' côtés dé la queue. Les
J^supérieures commencent a se montrer sous la d orsale, mais elles
ne deviennent sensibles qu’au delà dé cette nageoire. Le écailles
sont de même grandeur , et tout aussi rugueuses que icelles de
l’espèce précédente. Il y en a le même nombre. La coloration du
• ‘-poisson est la mêmèy
L’individu desséché., conservé- dans la collection, est
long de quinze pouces.
Le Paôu &o ir a t r e .
{Prochilodus nigricans, Agassiz.)
C’est auprès de ces espèces que nous plaçons celle figurée
pat Spix sous le nom dé Pacu. nigricans3 çt .décrite par
M. Agassiz sous celui de Prochilodus nigricans.
Ce poisson a le dessus du crâne tou^au. moins aussi large que
celui de la première espèce. Lejaflcni ressemble, au contraire, davantage
à celui de la seconde;, elle;a aussi!e même opercule; mais
le sixième sous-orbitaire est un peu différent; car il est plus
trapézoïdal, plus profondément échançré en arrière, et il forme
avec-le cinquième une crête sourcilière, qui manque à l’espèce
précédente. Le dos est assez convexe. La hauteur du tronc mesure
le tiers de la longueur du corps en n’y comprenant pas la caqdale.
La dorsale n’est pas très-haute, et elle est aus.si longue que large.
L’anale est petite. Les pectorales sont courtes et n’atteignent pas
à la ventrale. Les nombres sont :
D. 12; A. 10; G. 23; P. 16; % 9.
Les écailles sont assez semblables, par lejir grandeur, à celles
des deux précédents Pacus; mais elles sont plus lisses, et l’on ne
voit point ces cotes caractéristiques de l’espèce précédente. Le
poisson a d’ailleurs des couleurs assez distinctes ; car le corps est
d’un vert noirâtre , assez, foncé. La dorsale et la caudale sont couvertes
de points noirs, conservés dans les six individus de la
côllection d’origines diverses, et réunis sous.nos yeux.
Cette description est faite d’après un individu long
d’un pied, rapporté de l’Amazone par M. de Castelnau ;
il en avait, d’ailleurs, rassemblé plusieurs autres pris dans
le même fleuve.