qui a le corps allongé; la dorsale-assez.,avancée;làpectorale petite,
pointue ; ; lak caudale à .lobes assez profondément fourchues. Les
premiers rayons de la dorsale ont leur filet externe prolongé en
une petite soie. Je retrouve ce même prolongement aussi aux rayons
de la ventrale. L’analé est basse. Les nombres sont semblables ; mais
les écailles sont plus petites que dans aucune autre espèce; elles
portent toutes une petite carène verticale. Il y en a soixante-seize
- rangées le long de?“ la ligne latérale.
Ce poisson ; desséché, est entièrement décoloré* et cependant on
voit encore très-distinctement sept bandelettes noires longitudinales
- sur la caudale. Il y en a trois sur chaque lobe, et une médiane dans
la direction de la ligne latérale. Il est probable que - le; dos • avait
quelques rayures longitudinales vertes ou grises g car on en voit
encore des traces. :
L’individu que j’ai décrit n’a guère que sept pouces de
longueur. C’est à la générosité de'M. de Humboldt que j’ai
du la permission de faire connaître cette espèce, lorsqu’il
avait la bonté d’encourager les premiers, essais d%i}ma
carrière scientifique, en m’accordant l’honneur de mettre
mon nom à côté du sien dans notre Mémoire sur les poissons
fluviatiles de l’Amérique équinôxiale. Qu’il veuille
bien accepter encore, après un si long espace de trente
années, l’expression de ma vive et pieuse reconnaissance ! $
Le Pàc-ü a d e u x t a c h e s .
{Prochilodüs biné tatus, nob.ph^
Le poisson figuré par M. Schomburgk1, est une espèce
très-voisine de la précédente; car elle lui ressemble par
1. P r o c f d l o d u s U n o t a t u s , . Schojab,. r M s h ^ ; o f G u y a n a , t. I , p. 260, pl. ,29.
les rayures de la caudale, qui sont au nombre de trois
sur le lobe supérieur et de quatre sur l’inferieur ; mais il
en diffère
par une tache noire sur le haut de l’épaule; par une autre tache
à l’éxtrémité de la queue, tout près de l’insertion des rayons de la
nageoire. Il n’y a sur le dos aucune trace de lignes longitudinales
noirâtres. C’est, d’ailleurs, un poisson dont le dessus de la tête est
coloré en olive foncé, passant sur le dos à un gris bleuâtre jusqu’à
la. ligne latérale, au-dessous le corps est à couleur verdâtre et à
reflets argentés. La dorsale est vert bleuâtre; l’adipeuse olive; la
pectorale;et la ventrale, verdâtres, ont dans leur aisselle une légère
teinte carminée. Le bord de la seconde des nageoires paires est
rouge de vermillon, et il y a deux traits de cette couleur sur la
pointe de l’anale. La caudale est jaune, et ses raies sont bleues.
L’oeil est grand, et son iris est jaune.
D.> i l ; A. 1 0 ; P. 1 3 ; V. 9.
Ce poisson a été pris dans le Rio Branco.
Le P a c u b r i l l a n t .
( Prochilodüs insignis, nob.)
Nous trouvons dans le meme ouvrage1 une seconde
espèce un peu plus différente de celles que nous avons
examinées sur la nature, mais qui se rapproche cependant
de notre Prochilodüs toeniurus par les rayures de sa
caudale.
Voici ce que nous apprend M. Schomburgk sur cette
espèce :
1. P r o c h i l o d ü s i n s i g n i s . Schomburgk, F i s h . o f G u y a n a , t. I , p. 261, pl. 80.