la première édition dte 4 ’ïchthÿoïogie de 6Jfîce^V a été
rëproduit da’à’s'le M’émoirèdé M. Risso^sür les Scopèlèsj
il est ensuite entré dans la nouvelle édition.3
Le S copèle-de B onaparte.
,* ’ (S c o p e lu s B o n a p a r tii, nob.)
J’ai trouvé que M. Risso a confondu avec les deux poissons
préeédents.deux autres plus petits, qui s’en distinguent
très-certainement par la longueur de leurs pectorales.
Les poissônsi ont a ailleurs la même forme ; ils me paraissent
cependant un peu moins longs. Les yeux sont grandsi carie diamètre
< _ égale, à très-peu de éhosé près- lé^tiërs de -lâ longueur de la tête*: Lé
dfessus de la tête* est remarquablement caverneux. Les fosses qui
sont au-dessus de l’oeil -sont augmentées par l’élévation d’une forte
carène sourciliçiife, prolongée en àv^'nt en-une forte épine, couchée
- horizontalement. La caudale;*/fourchue, n’a que quatre".épines en
dessus et trois en dessous ; efles-sont crochues. et plus_^)sîêa que
les rayons de 1^ nageoire. Elles en sont tout à fait distinctes. L ’opercule
est moins haut;léfcsous-dpercule,.est plus grand; les peeloiaies
..atteignent un peu au delà dé.l’anus; les autres nageôires sont semblables
à celles de l’espèce précédente. ..
» . 13; A. 13; C 25) P7 13; V. 8.
Les écailles sont assez fortes, peu adhérentes. La couleur est un
marron brillant, à reflets argentés. L? desspus.de l^tieïcuLe^^et l’in--
térieur de la branchie est noir, et leS-opercules ont de beaux reflets
argentés;-Les points du ventfe et. de l’anale sont dprés.
1. jGhthyol..de |pcë,jp. 331.
2. <Mérh. deTÀcad. des so/cle Turin, t. XXV, p l.1 0 , fig. 1.
3. Ichthjàf dëNice, p. 466, n.° 313. _
Lés deux exemplaires rapportés de Nice par M. Lau-
TÜlard, n’ont que, trois pouces, def;longueur. Gomme je
trouve, que lS> figure, publiéépar le prmcë\de Ganinq-,
se rapporte très-bien à noire poisson;, je ne doute pas
que jé’n’aiÿici sous les yeux le L ampanyc tus Bonapartii
<|ë l’Ichthyologië italienne. Jë^suis encoré confirme dans
cette opinion par la synonymie donnée' ,a< ce Lamp an yc tus,
puisque l’auteur lé/Cifoit le Scopelus crocodilus de Risso,
quoiqu’il ne Je!-présente qu’avee~-un, point; de doute., *C est
donc encore le .Nyctophus Bonapartii de M. Cocco. J ai
pxaminé’âyec le plus grand soin les dents de cë-poissonj
j’en aÉ comparé les différents'^cp.Tactères, et je ne puis
conserver de^doute sur les, rapports de espèces avec
celles que.j’ai décrites plus haut,îyjt par conséquent je ne
puis Jiésiter à réunir ces genres des naturalistes italiens à
-celui des Sëopèles.' Kf '
! Je m’étonne cependant qüëd’observateUr, fort habile,
dont je viens de rappeler les travaux J n’ait pas parlé de
l’épine sourciliaire.
L é S c o p ë l è à u x GRANDS y e u x .
{S co p elu S b o o p s ,- Rich.) -
G’èst auprès de ces espèces que viendra se placer 1<|
Scopèle de la Nouvelle-Zélande que je trouve dans Richardson.
Je lui conserve le nom que cet aùteur lui a
donné; quoique les yeux ne soient pas proportionnellement
beaucoup plus grands que ceux du Scopèle de
Humboldt.