milieu de la joue; son diamètre est contenu quatre fois et quelque
, chos.e dans la longueur de la tête. Les sous-orbitaires sont minces
et à peu près perdus dans la peau épaisse <et.adipeuse qui recouvre
les joues.. Le préopercule est assez large, .par. son limbe descend
jusque sous la gorge, sans cacher toutefois la membrane branchios-
tège. L ’opercule est aussi une assez large plaque triangulaire ; mais
le sous-opercule et linteropereule sont très:-petits. La bouche est
petite .et, tçès- peu fendue. Les tnasdlâiiiç^pnt rejetés tout à fait
sur l’angle de,la commissure, et presque entièrement,caphés,,à l’état
de repos par le premier sous-orbitaire. Les intermaxillaireg pprtent
:"*çnaciin quatre dents, et il y en a de-même huit à la mâchoire inférieure.
Les mitoyennes sont les plus,longues; celles d’en bas sont
proclives et très-pointues ; elles’'conservent leur acuité dans les
individus adultes tout aussi bien que-dans les plus petits. Les bûïés
.sont peu fendues; il n’,y a même pas d’ouverturè-sous l’isthriie de
la gorge, parce qued'^s deux membranes se rejoignent et sont tellement
soudées à la* symphyse de h ,ceinture humérale qu’elles ,se
;u;continuent avepija peau du corps,. Il y a quatresrayon,s plats à .la
membrane branchiôstège.
Les dents pharyngiennes sont petites et coniques. jLe derpier rayon
de; la dorsale répond à la mpitié aë’la longueur totale. Lia base de
la nageoire mesure les deux tiers de Whauteur.^L’adipeuse est pêlité
et répônd38ü-ttiliiu!*lle l’anale. La*c^idalê lanaîft est
assez haute; les pectorales'ÿ pointues jgsont loin d’atteindre aux
ventrales, dont le bord est un peug arrondi. Tout le tronc est
couvert de large^.éca,illes"; mais il n’y en, a point sur la tête ni sur
la nageoire ;, elles sont .très-finement- granuleuses tdeqr, bord radical
a deux dentelures, et toute la -xnrface. dés st^es^daW^piieepient
’d’une extrêmè finesse.,
On enacompte trente-huit le,long des flancs. Je ne vois pas
* d ?ailleurs que ‘ celles' q’ui ^existént à*la* base de l’anâlé méritent une
mention particulière.
B. 4; D. 11; A. 11 ; C. 21; P. 15; V. 9.
Ce poisson est verdâtre, avec des reflets argentés/soùs le ventre.
Trois’ ta&hes noires,- quelquefois oblôngue's-,' se Voient le long des
flancs ; -la première est fâous la dorsale; la seconde répond abx pre-
' - miers rayons de banale ; la .troisième à l’extrémité de la queue, près
' «’ de la base des rayons' mitoyens’ dè la ‘Caudale. L’anale a une tache
noire oblongue,fët quelquefois le bord est coloré. Cette tache ne
disparaît pas plus que / celle des flancs*, ét est caractéristique dans
cê poisson..
| îH Je la retrouve dans les hui$! exemplaires que j’ai examinés. Elle
nfavaît pas échappé davantage iatâïî d’Orbigây, qui l’avait représentée
dans les hro'quis de dette; espèce',1 faitsr£KMbnté-Vidéo. On voit aussi
.qu’il en restait quelques traces,' sur les^ individu]? de Bloch; il a
■ seulement1 donné à'cette tâçhe' de’ l’anale une teinte bleuâtre.
'' Nos ;exemplaires.font pr,ès de huitfpouces'de long: ils
viennent de JEsséquiboipariM/Schomburgk. Un individu,
beaucoup plus ancien, ést'conservé dans' la' collection du
Muséum. Il provient'dêB%efeheîfér^'Faites* à'Surinam par
•Èevaillant.'J,eriiai Vu un autre, ad re ssa it Muséë,;He^eyde
parM.Diepering, qui levait trouve aussi à, Surinam.
M.’ Auguste de Saint-Hilaire a rencontréicettè/espèce dans
le Rio San-Francisço du Brésil, et M. d’Orbigriyha pochée
dans la PI,ata.
Les nombreüxindividus que*je vienk deicbmparer entré
eux ne me laissent aucun doute sur la* détermination spécifique
de cette espèée.l-Ujêst bien le Salrho Frederici de
Btôch î C’est le poisson que j’ai fait figurer 'Sains l’Atlas
ichthÿolôgique du voyagè^de M? dlOrbigny9 ; mais je n’admets
pas, ave'è M. Muller, que* mon Çurimatus acutidens
soit de la, même< espç^e que mon Curimg^us'■ obtusidens.
Bloch dit que- Gettie ^espèce a la chair d’un très-bon goût.'
1. Bloch, tab. 318.1'
*2. Val. «/«ri! d’Orbigny, Poissons, pl. 8 , fig. 1.