plaque oblongue, trois ou quatre fois plus haute que large,
mince -comme une pellicule, d’une parfaite transparence
quand on lui a enlevé le pigment argenté dont elle brille.
Elle adhère par, son bord antérieur à l’arcade du maxillaire
qui porte les dents; elle se meut avec lui, elle: vient se
placer en dessous du sous-orbitaire quelle semble en quelque
sorte continuer. Des dents en crochet, inégales, quelquefois
assez longues et sur un seul rang, hérissent les deux
mâchoires. 11 y a sur chaque palatin une rangée de petits
crochets semblables. La membrane branchiostège a. neuf
rayons. Une tache argentée existe sur la membrane qui les
réunit auprès du corps de l’hyoïde. Une autre grosse tache
argentée brille sur les écailles comprimées qui forment la
carène tranchante de l’abdomen. Il y a des écailles argentées
de chaque coté de l’anus, puis une série de taches
à la base de l’anale et d’autres sous la queue. Les huméraux
; forment une ceinture remarquable sous la gorge ; il
en est de meme des os du bassin qui s exterminent en pointe
plus ou moins longue, diversement dentelée, selon les
espèces. Les interépineux ou ; même les apophyses des
premières vertèbres se prolongent entre la nuque et la
dorsale, et forment: une crête osseuse très-mince,^recouverte
par un épidermes sensible au-devant de la dorsale;
Ces poissons ont un intestin à double courbure, quatre
appendices coeeales; le foie très-petit; les oeufs assez-grc® :
je n’oserais dire qu’ils soient libres dans la.cayité abdominale,
mais ils ; m’ont paru tels ;, à moins que l’extrême
délicatesse de la membrane du sac ovarien ne m’ait empêché
de faire une observation exacte«
:Ces.caractères génériques des Argy ropelççus, petits, poissons
qui ont été porté&.à la connaissance des naturalistes
par M. le dbcteur Anast-asimC'oeco^ont dus aux observations
dff'fcet habile observateur. Depuis; TM. Webb ;
M. Keynaud, MM. Dussumier et Qùoy ont rapporté
d’autres'espèces de fAtlatitique. C’est à luné déliés quappartient
le Sternoptyx d’Olfers, -que j’ai dessiné'dans le
cabinet de Berlin. Il est'facile que les caractères
assignés'à Ge genre fixent? cespoissons dans le voisinage des
Sco^èles à Côté deS-Gonûstome^ Ils en ont, en effet, la
composition de la boUche'et presque la dentition. Les
tachés argentées du corps montrent;-'cbmmé- caractère
secondaire la certitude* de 'cette’affinité, et jë fortifierais
encore au besoin c'éS raisons, en faisant obser-vér que lun
de mes Argyropelecus a des épines sur la queue comme
nous-ert trouvons dans lesScopèles.Quelques annéès après
la publication faite p a r » CÔôcoi dahs le Journal des
sciences et lettres de Pâlerme , ^ ‘e-'zélë zoologiste, qui nf
Connaissait pas biêiile Sternoptyx dHermann, crut devoir
placer dans ce genre et à côté de' celui dOlfers, figuré par
M. Cuvier, son Argyropelecus du canal dè Messirie^ét ceSt
ainsi qu’il fit paraître la mêmeÇspèCë' dans sa lettre au pro->
fessfeur Gosta de Naples, sous le nom de Sternoptyx méditerranéen.
Le prince Charles ‘Bonaparte revint sur-Ces
travaux dans sa Faune italienne." J è ’ferai remarquer quil
semble avoir écrit sa petite monographie Règne animal
à la main; car la caractéristique de>*és'deuxièmes n’est
que la simple traduction des phrases du Règtie animal.
Il ne parle point des dents palatines ni de la composition
si importante de l’arcade maxillaire. Il fait de plus une
confusion que j’af peine m OOttcëvOir ; après avoir cité le
Sternoptyx diaphana, il* regarde que le St. Olfersï, qui
sera du genre Argyropelecus, me peut être séparé du