en brun rougeâjreîavec^de- grandes marbrures noires dans
le voisinage de la dorsale et-derrière l’épauler La femelle
a les cowlëurs plus foncées que le’mâle. Les Pacus sortent
des grandes’rivières pour Mfëp*frayer dans' lès'savanes ou
lieux inondes, puis ip^rêviennenf^a’jarès la ponte, sur les
fonds granitiques de l’Ësséquibo ou du Mazaruni. Leur
nourriture p rin c ip a l^ fa v o rite ^çoqsiste dans, le, Veyra
d p H a y a , espèce de.podos.témacépgvvoisines des Arums,
qui couvrent ces-roches granitiques.:M, Schomburgk vante[
aussi ^beaucoup l’excellence de sa chair.
Le Pa.c.q;jpæ l’Amazone.
(M flè tè s P a c o , Humboldt.)
Je plaqe auprès de^cette. espèce -le Mylètes que M. de
Humboldt,a. fait connaître sous le nom de.Pacq dê l’Ama4
zone.^Je. nésuis pas même très-sûr qüë êe. poisson soit
■J^fférent du précédent. Voici ce quen dit J’illustre vôÿa»
geur qui nous l’a décrit. Je vais transcrire sa’description,
parce quelle prouvera avec., quelle sagacitégj ce grand
physicien a observé tout ce qui se présentait autour de?
lui dans ses magnifiques tableaux de l’Amérique équinoxiale.
If était impossible de mieux désigner le caractère
des dents des Mylètes? que par les expressions employées
sur le journal de route écrit vingt ans avant lés travaux
de M. Cuvier sur les Mylètes.
; G o rp u sia lb o -virescen s, com ptessiim , squam is rninutis tectum ,
. dor.sp . arcuato. Os parvum , la b io in ferio re longiote. D éniés v a lid i,
antbropomorphi, d u p lic i ord in e d isp o sitif M a x . superior :■ dentes
m inoresy in antica parXe g* in p,osticù,ô. M a x > in ferio r : in postica
p a rte dentes,2 - m in im i a c u li, in an tica p a rte iQ jtquorum 6 du plo
m ajores intertnedii. L in g u a crassa o va tà , absque dentibus. O p ei-
i cuid ossea ra d ia tim stria ta , b a u d squam is tecta. O cu li m a x irn i
la téra les, lu ièi. .M ares tubulosoe. P in n a do rsalis, p rim , m agna 1 6
ra d ia ta , lib ra n s ; postica m in u ta ,,a d ip o sa . P in n a .a n a lis m a x im a
usque ad, caudam protenset., C au da bijfurca.
D.fpi. 16; D. sec’oÿ^.'P?£#V. 8; A. 28; Q.^2>/%
P in næ omnés ovatoe , sin e dàu leis, ra d io a n terio ri solurnrnodo
cra ssio re, arcuato. A bdom en acute carin atum , ca rin a a lb id a ,
ca rtila g in ea , non sèrrata. h in e a la te ra lis parum cônspicua.
M. de H um b o l d t ' a d e s individus longs de deux
pieds peuf pouces et larges <^£neuf pouces. Il a,observé
que la vessie est double, oviformej trë^-gfandè ; l’antérièure’
a huit poücés'; la postérieure six pouces cinq lignes.f II dit
que le Pacb'eSt un poisson d’un goût exquis, cependant
rempli d’arêtes. J’ai été extrêmement frappé*, d it-il, en
décrivant le Paco à Lomependadans la province de Bro-
càmaros, de la forme des dents £qe le rapprochai dans mon
journaly-yst aveéSraison, de la Paloqieta d e | plaines de
Vénézuéla, et je croyais que^ees deux poissdns formaient
un nouveau genre. En comparant le dessin que M. de;
Humboldt1 nous a laissé de,,son Paco avec le poisson que,
M. de Castelnau nous a rapporté, je ne. puis croire que
j’ai sous les ?yeux l’espèce du haut Maragnon. Il ne faut
pas que le lecteur oublie que les dënts, ajoutées au dessin
du M . P a c o , ont été faites d’après celles du M . r h o m -
b o id a lis conservé dans les collections du Muséum.
Quant aux deux Palometa .de M. de Humboldt, je
cyois qu’iffaut rapporter celui du Rio Apure et des plaines
de Vénézuéla, à cause de ses dents aiguës et tranchantes,
1. Observ. zoolog., t. Il, pl. 41 ,fig .'2 , p. 1151