Le Scopèle de Power. $
( Scopelus Powerice 3 nob;)
Parmi les très-petits poissons que M. Reynaùd nous a
rapportés des plages de la Méditerranée, nous avons trouvé
une espèce remarquable
par don petit museau pointu; son profil un peu. concave. Il a
d’ailleurs, les caractères de nos'autres Scopèles; çar je me suis
assuré de la présence des dents du palais.
D. 14; A. 14, etc.
La couleur est un bleu noirâtre sur le d'os? avec deux rangées
de points argentés le long des flancs iqt sous les mâchoires.
Je croia,retrouver dans cette petite espèce,-, dont je ne
possède que deux exemplaires longs de douze' à quinze
lignes, Xlchthyococcus Powerioe ; car nos individus ressemblent
parfaitement à la figure que jb.bsexve dans, la
Faune italienne^..
Il se. distingue du Scopelus Maurolici, parce qu’il a le'
museau moins creux et les ventrales plus éloignées de
l'anales II a le .corps moins long que le Sc. Ténore,,[ et
celui-ci. s.£ distingue par son museau tout droit ,
Le ScopèlE lumineux.
( Scopelus metopoclampum, nob. )
Le prince Charles Bonaparte' a envoyé au Muséum un
poisson étiqueté par lui sous le nom de Myctophum metopoclampum.
.C’est un poisson si voisin du Scopelus
Humboldti, qu’il faut y regarder avec le plus grand soin
pour l’en distinguer.
La différence la plus s'éhsible que ,je,;îüi trouve porte sqr ce<que
lpî'corps est plus, trapü, ce qui résulte d’une plus: grande hauteur
;4|u tronçon de la queuV;l’ehev égaleVd^Wo'jtig dé la hauteur du
tronc, mesuré préside l'apù'que;1 elle.ést] pai; conséquent, presque
double de.cpJL de l’espèce' prépédentè. Le maxillaire est, aussi beau-
coup plus pointu. Lé^mu^eau^.pst' plr^ijarige^ La (hn-sale e§t,plus
Üàute; les pectorales me paraissent un peu plus'^courtes ; les ventrales
plus longues ; la caudale, moins Tonrchué*; l’anale est atissi^
moins- étendue sous la .queàeiïr5,
*“’# 9 ; D. 12;’Àl 14; P. 10;.V. t
Les écailles sont aussi fortes et à peu priés dans le même nombre,
/^c’est-à-dire', qu’il y en a une quarantaine entre fqüieset.la.caudale.
La couleur est rembrunie, presque qpiratrp £Ur le dc^ules'noints
brillants du dëssOus du:corps4dnt argentes', passant au bleu^Je n’en
Voîs.faücun qui soit-,doré.■ Il n’y ’en, a pa^, siir 'lésf branches;,de5la
• rpâqhpiréi inférieure. Les joues brillent’d’un ‘bel* éclat àÿgçntë. L’intérieur
jdèjS opercules est d’un noir>-t'r^s-foncé,,'i-
* Lfexemplaire que lès cdllè étions nati'ônàlë&t'ienrî ë nt du
princë dé Canin o ,a trois, .poucèvël demi : il vient d u ^ ù â l
de Messine. M. Guichenot a troUve%ëtte même1 e’spècltsur
lés-ëôtës de l’Algérie ; il a cru retrouver en elle le Scopelus,
Humboldti. -
Je n’ai pu rien Voir, sur les ëxêmplair^ôonsery’éâ aanâ
l’alcool, de ce singulier#'appareil lumineux couvrant le
devant du museau dans cçfeespace,..qui èàt deux fois aussi
grand que l’oeil. Ce ne serait pas le prefnier exemple d’un
poisson qui aurait quelque partie, du icèrps phosphorescente5}
^comme la nature l’a fait .chez'un si grand nombre
d’insectesdîSosJëCteurs peuvent së sôùvenir que j’ai sîgnafë'Ç
d’après les observa tiohsdëM. ReinWardt, un Hémiramphe
qui porte à l’extrémité du museau une'Vésicule phosphorescente
et très-brillante.
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