. Ce poisson a-le corps allongé; les flancs arrondis ; le ventre non
tranchant. La hauteur du tronc sous la dorsale est quatre fois dans
la longueur du corps, en n’y comprenant pas la caudale. La tété; est
l.'>.comprise cinq^ fois dans- la même mesure. Ce qui contribue, à la
faire paraître encore petite, c’est la dépression de son museau, Le
diamètre de l ’dell est deux fois et deux tiers dans l’intervalle dé
l’un à l’autre. Tout le dessus de la tête est d’ailleurs lisse et côuvert
d’une peau épaisse. Le. diamètre de l ’oeil est cOntenü cihq fois dans
la longueur de la' tête, et cet organe est éloigné du bout du museau
de deux fois son diamètre. Les sous-orbitaires sont en partie cachés
sous l’épaisseur de la peau, étendue sur toute la joue L’opercule
est bombé et forme un triangle assez grand. Le sous-opercule est
étroit; le bord, membraneux, est trèsTarge. L’angle dupréopeycule
est arrondi ; il y a des .pores très^-visibles, percés sur la peau qui
féèbuvrè le limbe,vet il y enfp&ûâsi sur la branche de la( mâchoire
inferieure. L’mtferopercule est éblong4 et Tsè*montre au-devant du
sous-opercule par une petite plaque triangulaire. La bouche est
petite, peu fendue. Il n’y a de dents que sur l’intermaxillaire et
sur la mâchoire inférieure. Ces dents, aplaties, ont leur.couronne
dentelée; elles sont en petit nombre; je^n’en vois que huit à
chaque mâchoire. La fénte des ouïes est-assez large, et'cependant
la membrane branchiostège adhère, à la suite de l ’isthme, à lâs
» ceinture humérale. La dorsale est placée sur la première moitié du
corps. Les ventrales répondent au "premier rayon "de cette- nâg'e'ôire.
L ’anale est courte et basse.
B. 4; D. 13; A. l l ; t l . 2 3 ; P. 16; V. 9.
Les écailles sont grandes et assez fortes. Il y én a quarante-deux
de chaque côté du corps. La couleur est un vëétf olivâtre plus ou
moins doré; à reflets argentés sur le bord de chaque écaille. Quatre
ou cinq Bandelettes noires descendent du dos sur l’abdomen.
Nos individus sont longs de douze à seize pouces.
Nous les tenons de l’Amazone, par M. de Castelnau; de
l’Esséquibo, par M. Schomburgk. Longtemps auparavant,
M. Plee en avait rapporté un exemplaire des eaux douces
du golfe du Mexique, près de la lagune de Maracaïbo.
’ Ces Piâbuques bnt,>%omme^Ie précédent, une seule
circônvolutio&fa l’intèstin; maïs le nombre de leurs cæcums
est beaucoup plus considérable.; J.ls varient de vingt
à :v/p?gt-quatrp. ^ _
Gel. t ’igbuque schizodon, décrit par Agassiz et figure
pai- SpixVa été .également figuré par M. Scliomburgk .
Les couleurs indiquées par -ee naturaliste se rapportent à
Ce’ que nous avons décrit.'L’individu vient du Rio Branco ,
et M. Schomburgk dit quil a trouvé dans l’estomac des
débris de fruits d’un palmier du genre Astrocaryum.
Nous en avons un autre exemplaire, cède par le Musée
de Leyde, qui l’avait réçu de Surinam par M. Diepenng.
Le PlABUQUE A BAKDELETTE.
. ,(P ia b u ca /v itta ta , nob. )
XJtfe autre espèce, semblable à la précédente
par. la forme"générale, par la brièveté de son anale, par la petitesse
de sa tête et par son museau déprimé, offre cependant un caractère
remarquable pâr la force des épines qui hérissent le bord des dents.
B. 4 ; D. 11 ; A. 9 ; C.' 23 ; P. l&j V. 10. ,
. Les écailles paraissent un peu plus petites. J ’en ai compté quarante-
cinq rangées le long de la ligne latérale. Les couleurs sont sensiblement
différentes de l’espèce précédente. Le dos est vert plus ou moins
fonce et les flancs sont argentés. Il y a quelques traces de taches 1 2
1 . Spix, F i s c . B r a s i f . , p.' 66, lab. 36.
2. Schomb., F i s h . o f G u y a n . , roi. 1, part. 1, p. 252, pi- 26.