la ligne latérale. La couleur, verdâtre sur le.dos, me paraît argentée
. $ur tout le reste ;du corps, et je ne,.vois aucune tache sur les
nageoires.
Cette belle espèce,*très-nettement caractérisée, a été
rapportée de l’Amazone par MM. Deville jet de Castelnau.
L’individu est long d’un pied,- ;
Le P a c u rayé.
( Prochilodus linèatus, Val.) ■'
C’est auprès de ces espèces qu’il faut encore placer celle
que M. d’Orbigny a trouvée dans la rivière, de la Plata à?
Buénos-Ayres..,
Le poisson a la tête courte et petite. La courbure du <fôs est a
peu près semblable à celle du ventreet la hauteur "du tronc est
|comprise à peu près quatre fois dans la longueur totale. La dorsale
. est pointue de l’avant. L’anale es^courte; la caudale.n’est pas très-
profondément fourchue; la pectorale est étroite, pointue, et n’atteint
pas, à beaucoup près, la ventrale.
; D. 12; A. I I , etc.
Les écailles sont de grandeur moyenne, J’en compte à peu près
cinquante entre l’ouïe ët la caudale. La couleur est verte, à reflets
argentés sur les flancs et un peu rembrunie sur le dos. On yoit de
chaque côté dix à douze lignes vertes longitudinales. Les-nageoires
impaires sont un peu plip claires.que le dos et.saps aucune tache.
Les nageoires paires sont grises.
Les individus, rapportés par M. d’Orbigny, sont longs
de vingt-trois pouces.’J?ai donné une figure de cette espèce
dans l’Atlas ichthyologique de ce Voyage, pl. VIII, fig. 3 ,
et je l’ai alors nommé Pacu lineatus, parce qu’au moment
de cette publication je ^ me faisais des Curimates de
M. Cuvier une tout autre idée que celle que l’étude de
ce genre m a ’ donnée aujourd'hui; je croyais alors quil
fallait conserver le genre de Spix et réserver aux Lepori-
nus le nom de Curimate.
Les Guaranis ont donné'ce poisson à M. d’Orbigny
sous le nom de Pacu. Ce-voyageur l’a,* trouvé dans le . Rie?
Parana et dans l’Uruguay ; mais le Pacu’est plus rare dans
la Plata, où il ne-s’engage "que dans les-plus fortes chaleurs,
de Tété. Il n’entre jamg^à.ansvfei^'l^gtpi^s;' il préfère le |
endroits ou il y a le plus de courants ;“ ordinairement
au fond de l’éàu ; où le' Voit rarement paraître à
la surface; les individus vivent isoles"; on le pêche à la
ligne. M. d’Ôrbigny dit que ^c’est un "manger délicieux.
Les« pécheurs prétendent l’attirer en jetant des citrons
dans l’eau. Telles sont les notes que M. d’Orbijgnÿ a bien
voulu nous communiquer sur une * espèce qui -devient
assez grande, puisqu’on en voit dès individus dun mètre
dé long; ceux de quatre-vingts centimètres ne sont pas
rares.
Le P a cu a q u e u e 'ra y ée .
(P ro c h ilo d u s toe n iu ru s, Val.)’ ,
J’ai décrit, dès Tannée 18 17 , dans mon premier travail
sur les poissons fluviatiles de l’Amérique équinoxiale, une
espèce que j’ai appelée Curimatus toeniurus Cest un
poisson du genre dont je traite, et ■ -
1. Recueil d’ohserv.zool. et d’anat. «oinp., t. U, p. 166.
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