sont d’une grosseur remarquable. Le péritoine, mince et peu ré-
siltant;fes^’une b^Iè'cmile^jaurie de’-soufre. Le mâle-se distingue
' à l’èiiteriéïïr'dë-la femelle parce1 2 que le second, le troisième et le
quaVferüe rayOTï'de la dorsale seprhlongcnt"en filëts décroissants
le secbntff^qur est le ^^si'long,“ 'atteintr jusqu’à l’adipeüse. Il m’a»
^ J paru aussi un petilplu^’ tacMte^^uitout ' près de la caudale pmais il
n’y^V^pas d e ^ r© ^ tache^noirê sur. le^Lraut de la dorsale. 1
Nqâexemplairesr^sgn# longs de quinze^ poucês^Noils
avons obtenu dp^individus -‘des deux sèxes'’ ; de.Mpe'îpar
MifLaurillard Messine par M. Bibron^ et du golfe de
MbÊë^V par les naturalistes de la .commission scientifique
qui ^écompagnèrent la grande expédition que la France
envoya en Grèce.tCette espèce entret^aùs l’Atlantique ; car
nous en avons trouvé desdndividus, mâlé&et femelle, dans
les collections faites auxGanaries par M. :Webb.
L’Àulope filamenteux a été., décrit par Bloch dans les^
écrits des naturalisas de Berlin sous le nom de. Saumon
à soies \Borstenlctchs) ; mais^dn exêmplaire n’avait pas les
filaments icdmplets. M. Cuvier en fit dès Ja' première édition
du Règne animal son genre AulCpe-, qui a été açlflais
depuis. L’espèce a paru, sous le nom d'AulopusJilamen-
tosusJ dans la Faune italienne. Son célèbre auteur, le
prince Charles' Bonaparte, a donné une magnifique figure
du mâle et de la femelle de l’espèce, qui avait été indiquée
comme nouvelle par Rafinesque1 sous le nom de
Salmo tirus. J’ai moi-même fait représenter les deux Au-
lopes rapportés, des Canaries par M. Webb3. J’ai donné le
mâle sous le nom &Aulopus jïlifer} parce que les naturalistes
qui l’ont observé frais n’ont indiqué aucune tache ni
1. Rafin., Notvf. genres, p. 56, sp. 148.
2. Val. apud Webb et Berth., pl. 16, fig. 2 et 8»