d’Agassiz, que Spix publiait sous le nom de Tetragonop-
terus aureus1, il est impossible de douter un instant de
leur identité spécifique. Je réunis donc ces deux espèces,
qui ont été inscrites séparément et à la suite l’une jie
l’autre, dans le tableau du genre Myletes, donné par
M. Muller.
Le M y é è t e a v e n t r e é p i n e u x .
v '( M yle te s a ca n th o g a ste r, nob.)
M. Plée a rapporté des; environs de la laguné de Màra-
caïbo une nouvelle espèce de Mylète, voisine du Myletes
duriventris de M. Cuvier. Elle s’en distingue cependant
par un corps plus allongé, p a r le s sous-orbitaires plus iarges,
par un limbe,drrpréopercule plus dilaté, et parce que ces,oh, aiii'>i
que l’opercule, sont profondément sculptés ou striés. Les premiers
rayons de l’anale sont beaucoup moiüSgros, ét la régiô'npostérieure
du c%rps '^ t pMs étroite. Les écailles sont êxcessîvemeht petites.
D. 1? ;
La couleur, verdâtre sur le cfos^est blanche et argéritêé"sur,Je
ventre, avec quelques marbr.ure^*jîlombées. La dentelure du ventre
est aùssi forte que celle de la précédente; mais les épines Vont plus
écartées; les côtés du chevron sont plus courts et plus oûyerts.
J e ne possède qu’un individu empaillé qui est; long d’un
pied; c’est une femelle que M. Plée a désignée. sous le
nom espagnol de El pampano.
Le Mÿ-lète rh'omboïdal.
( M yle te s-ïrh om b o id a lis ”, GÙv‘-.)Æ.'
Nous pouvons encore parler^ d’unet 4des espèces de
M. .Cuvier; é \st!ïo n ',Æ'- r jwm b û id a îis, dont la fiauteur
est une fois et deux tiers dans la' lorfmëur totale
qui.a le profil un peu conc,ave près de la nuque. L ’oeil.assez grand
sur le haut de la joue. Les différentes pièces de la facèsdiit presque
lissés. L ’opercule;est1 très-étrpit. Les premiers;rayons.de la dorsale
sont prolongés en filet; .ceux del’anale,'longs et courbes, constituent
un lobe pointu, plus ou moins allongé, La caudale, assez profondément
.fourchue, ade bof,d des lobes ârqy é.-rLes,écailles qui bordent
, la'itâsè de la nageoire s’arrêtent eii ligne droite.
D. v i f A. 3 3 ,^ ^ ^
La carène du. ventre est sensiblement dentelée, quoique les épines"
„ ,soient, moins fortes q i^ q é l l^ d u procèdent. La nageoire ^dipeuse
a aussi la base garnie d’écailles,rèt je la vois, ep( gëneri|l, égaler la
distance qui la sépare de ’la* dorsalë ; mais'elle, èsÇquelquefois plus
courte. Je regarde, donc la longueur de cette;nageoire; comme un
caractère variable. Les écailles sont,lrès-petites.l|KpuéL en comptons
cent vingt-cinq le long des flancs. Laacôujeur est unions ^plombé,
très-finement linéolé de^ gris,, foncé ou .de noirâtre. Je- vois une
tache noire sur le haut deqa dqçSale, et l’angle a , aussi „quelque
. teinte rembrunie.
Les plus grands individus ont six pou'èblptls vi|rtnent
par M. që'tla^t'elriau^^mis’ e n ’avons Vécu
d’autrfs du même fleuve par les soins de M. de Montravel.
Ceux de M. Cuvier"’ëiï venaient également j car ils'faisaient
partie dmtlabinet d’Ajuda. Depuis, M. LëscTienault en a
envoyé d’autres exemplaires de la Mana, et M. Schomburgk