plantées sur les mêmes os, c’est-à-dire- quelles sont en
cardeVet sur" une bande plus ou moins large1 aux ; deux
mâchoires, aux palatins, aux pharyngiens bt sur la langue.^
mais ellef ont une forme' particulière et^Sont fortement
recourbées .eii'cfocbet. Or, avec-'cètte caractéristique qu’on
.pourrait tirer de la forme des dents,,,oéippurrai^ajouter
le nombre'.considérable clgg ' rayons branchiqstçge^ la
longueur des pectoyales..et le nu de la région antérieure
du tronc. Toutefois je me demande^ si ces caractères, que
•Lesueur paraît avoir- retrouvés* dans une 'espècè^améri-
caine, doivent déterminer le ^naturaliste affaire" une nouvelle
coupe générique. Je ne le pense,, pas-, parce que
rexperîence nous a souvent montré que les ;^arâetêres
fondés sur le plusïou lie moins de dpelqpge^pent d’un
organe, ts!sé,vanoi^issent toujours .par suite dés armés in-
ftermédia,içes, que la nature sait produire., :i
Après avoir fait précéder de ces réflexiqnsdaidescription
de ee poisson, je vais la donner avee quelques ^détails, afin
de justifier ces remarques.
Le corps de èé Sauras, est faiblement comprimé sur lescpjtés^
. La hauteur, .mesurée à la dorsale est -six fois et demie dans ,1a longueur
totale. Le crâne est extrêmement .court. Sa longueur est à
peine le tiers de celle de la tête, qui-n’est que cinq fois et demie
dans la longueur totale. L ’oeil est-très-petit et tout près du bout;du
museau. Les sous-orbitaires sont cachés sous la peau nue qui couvre
toute la face; ils sont fort petits. L ’intermaxillaire est trèsgrêle; il
borde toute l’arcade "supérieure . de la gueule ; le maxillaire est
extrêmement petit ^ encore plus difficile à vpir que celui des autres
espèces de Saurus, parce qu’il est beaucoup pjus intimement uni
à l’oa précédent. Le préopercule est très-étroit, dirigé obliquement
en arrière, et .sans-limbe apparent. Quant auxt trois autres ,pièces
de l’opercule, elles sont d’une telle minceur qu’il est difficile de les
distinguer dés"|àéml)ranes dans lesquelles elles semblent'se perdre.
L ’operqolé^ e-ycéssiyiementj'petij^fiyépQndi à peu près) au,, milieu ;de
la longqeyr dup.réopercul^; Xe ,^ s c le cab4]|cteur ^çfe. l’ppércule est
large j étendu et minçè. |a«st lame qui, cqpplb§ lehçrd de la fente
brancînàle. Le sousl^ereule est un peu plus, grand'que le ptéoger-
cule;'mlis il me paraît encore plul mince,,'et {enfin, l’interopercule,
qUoiqiie un peu moins grand que le précédent, l’est,encore plus que
ro^ércüle.^Dés-rides oii des-'f triél.rayôiînanfes^ôuvrent sPsurface.
(S®tts!cét' appareil‘m'embfàneü-x, o'n yôit s^àtta'cheria Membranebran-
, chiostège ; ; elle est excessivement minde, soutenue par les rayoïïs
(délits au nombre de vingt-cinq. Npus, trouvons, ïà j’iptérieurj, de,1a
bouche, d^s palalinsjongs etgrêl;es. Lesjpjérygoidiens spnt rejetés
surfes côtés'; ils sont^alfahgé|i .copim e .toiites^Jes^ pièces jçle, l’aj-qadfi
ptérygo-palatine’. Tout cbt appareil èst^aussi mobile que l’qpercule ,
et permet un grand écartement, que,1 a mobilité des branches de
^ mâcMoirèl’kiferièïïre rend encore plus1 ‘facile.' L ’osahpgual et les
‘brârichès^deThyoide sont' trèS-^étîts'/'mab'5 la queue deT'os’est au
contraire fort allongée.^!! est impossible d’avoir eompbsêpvec foiitès
les pièces de la tête osseuse d’un poisson und gùeùldiplus semblable
a celle d’un -,serpent. Les pharyngiens inférieur» OU' supérieurs soiït
aussi, très - allongés. Quant aux branchies, elles s&qnt-, grêles. Les
peignes sont tr^s-courts ; les arceaux sont longs et peuvent ^écarter
beàucôup; il n’y a pas de branchie operculaire. ’Comme lé céâtie est
'très-cbhÂvfôh’ côiiçpit quelë^Vomer et le sphénoïde sont très-petits.
Il n’y a aü'cunë dent sur bvéèvdëù'i' b's 'dù drâhe -mais il y en a.'de
^ -n om b reu se s sur les iritermaxillairës’, Sur5 lès palatinsV’sùr la
mâchoire inférieure j sur lès ptéfygôidiens ; j-aj’oütèfai même Sur les
arceaux des branchiés'; car i'ci les'râtelureA Isolït- sërtiblables aux dents;
enfin, il y en a quelques-unes; ihàis en très-petit nombre, sür la
langue. Ges dents sont implantées eh herse sur plusieurs rangs. Les
internes sont généralement plus grandes' et plus longuès'que les
4 externes ; lés plus-longues se‘ voient à la Mâchoire inférieure. Ces
dents ' ëWnt fortement coüVBées; leur pointé est acérée et terminée
en demi-fer'de5'flèche. Quelquefois 'cette extrémité se redresse un
peu; ce, qui rend la dent'îoût 'â'Tait comparable aux .crochets