de la pectorale un petit écusson triangulaire, très-notable. Enfin, il
se distingue encore par le nombre des; rayons de l’anale, qui est
plus courte. Cette nageoire n’a que vingt-sept rayons.
. B. 4 ; I). 10$ A. 2T'5 C. 2S; P. 14; V, 8.
Les collections du Muséum possèdent un exemplaire
de ce poisson, loùg de cinq pouces: il vient de la Mana,
par M. Lesclienault. Outre l’exemplaire que j’examine ici,
j’ai la certitude qu’il en existe un autre, semblable, dans
le Musée de Leyde, qui a été envoyé de Surinam par
M. Diepering. Sur le dessin que j’en ai pris, le caractère du
scapulaire y est très-nettement exprimé. Ma détermination
j relativement à l’espèce de M. Jenyns, n’est fondée que
sur la similitude du nombre des rayons, et encore n’en
compte-t-il que vingt-cinq à l’anale.
Lé T é t r a g o n o p t è r e a g r a n d e s é c a i l l e s .
( T e tra g o n o p te ru s g ra n d isg u am iS j M ull.)j }7'
MM. Muller et Troschel1 ont une autre espèce, distincte
par. ses grands yeux.
La hauteur est deux fois et demie dans la longueur. Les nombres
des rayons de l’anale sont les mêmes que ceux de l’espèce pré\cé--
dente, et elle ne me paraît en différer que par l’absence de tache*
humérale.
D. 11; A. 28; P. 14; V. 9.
Cette espède, est conservée dans le Musée de Berlin;
je l’ai observée à Leyde, où les individus proviennent des
collections faites à Surinam par M. Diepering. ' Jè dois
cependant faire observer que ceipoisson me paraît extrêmement
voisin dé notre T. toeniatusÿ c d x , dans les individus
de cette dernière espèce, la tacbe humérale est quelquefois
très-peu marquée. Elle ne devient, en quelque sorte, visible
que sur les exemplaires qui ont perdu leurs écailles/ Il faudrait,
pour plus de certitude, pouvoir rapprocher tous ces
indiVidùs.
L e ^IpfîÀftRA.'
i a i T ü e tra g o n o p te ru sQ rb ig n y o n u spob/^u
Le voyageur.^ auquel nous dédions cette' èspècg» a eu
le’ soin de dessiner sur des lieux fpë, nouveau Tétragonop-
tèrèv V
Il ressemble tout à fait au Tetragonopterus GrùhoviL par^la
forme générale. Il a cependant le dos un peu plus cônvèxe. A en
juger par le dessin fait sur le poisson récemment tiïe de l’eau, les
couleurs sont assez différentes. Le do£ est gris, avec une. as-.iv l.iige
bande qui dëàcénd jusqulà la ligne latérale 1 en passant derrière la
taché humérale1 et sans se confondre avecjdle.^out le reste du dos!
’ est ^couvert de-séries'verticales de points noirâtres, qui ne descendent
■ pas aù-dè^sbus de là ligne latérale. La tache caiidale se prolonge en
bandelette. Toutes les nageoires soht«,d’,un asse? beau jaune .citron.
Outre lès exemplaires de M. d’Orbigny, nous en avons
feçu deux autres qui avaient été envoyés de la Plata^à
M. Bâillon.. |
(M. d’Orbigny; nous a donné .sur cette espèce* lés, renseignements
qu’il a Recueillis dans^.1^ p^ys. On fby^5connaît
sous le nom de Mojarra. Il^est .répandu, depuis les
Missions jusqu’à Buénqs-rAyres, dans le Parana, l’Uruguay
et la Plata. Il préfère,des,, fonds sablonneux et rocailleux,