clu Sulphur ‘. Ce savant zoologiste en a publié une description
détaillée des plus exactes. Je ne trouve d’autre modification
à y apporter que de compter plus exactementdêïÿ
rayons de la. membrane branchiosfcège., A l’époque où
Richardson a * écrit, 'le\genre des Chauliodes n’était' pas
encore déterminé comme j’espère qu’il va l’être^aujourd’hui.
Aussi. M. Richardson n’hésita pas à ; considérer le
petit poisson décrit dans cet article,» comme formant un
genre distinct dont iLsaisissait fort bien les affinités en le
plaçant auprès des-Scopèles. 11 lui donna le nom (ÏAstro-
nesthes, parce qu’en effet la peau nue dé*..ce. poisson :ëst?
parsemée ou étoilée d’un nombre considérable de petits
points blancs et brillants. Les naturalistes qui voudront
même attacher à la forte dentition de la langue plus d’importance
caractéristique que je ne crois devoir lui en donner,
conserveront même cej genre. C’est avec-fdoute que
M. Richardson indique son poisson comme originaire des
mers de Chine ; il me paraît plus probable que c’est une-
des observations faites à bord: du Sulphur-; car les localités
que j’ai indiquées plus haut sont très-certaines. '
G Des Argyropelecus.
M. Cuvier, en publiant dans la deuxième, édition du
Règne animal les caractères des; Sternpptyx, en cite deux
espèces qui pourront, dit-il, former un jour le type de
deux genres. Cet illustre zoologiste avait parfaitement raison;
il aurait pu les établir, il aurait dû même le faire;«
car M. Goeeo^ique nous*avGos déjà, cité pour ses recherches
assidues sur les Scopèles, lui avait envoyé la description
et la figure d’un petit poissoîr du canal de Messine,
voisin duiSternoptyx d’Hermann, et qu’il a#ait nomme-
Argjropelecus. Comme le naturaliste de,Palerme, tiompe
par lèsccrits de Risso, avait cru qu’il, y avait des affinités
entre les Seopèle&^etdes-, Gasteropelecus; il avait aussi
comparé son poisson,--voisin des Sternoptyx, aux Serpes.
Gette comparaison lui a suggéré l ’idée du nom q u ’il a composé,
mais, ce qui est pM fâcheux?/lui à fait très- mal
asseoir les caractères de ce’genre nouveau. Nous-possédons,,
dans lesieollections du Muséum, un assez grand nombrede
ces‘ petits poissons; M; Cuvier, un peu presse, a renvoyé à
notre -grande Iehthyologie- pour traiter avec;, détail ces
diverses espèces. C’est ce que nous allons*essayer de faire.
Les Argyropelecus ont le,corps très-comprimé y le tronc
haut et en-polygone irrégulier; il -est, terminé par une
queue-plus ou moins longue^, étroite a son origine, et souvent'très
min ce près de la caudale. La bouche est presque
yerticale ; l’arcade supérieure est formée en partie par les
intermaxillaires et en partie par les maxillaires. .Quand les
premiers sont allongés, comme dans 1 espece de la Mediter-
ranéé.j’les seconds entrent pour peu de chose dans le bord
supérieur delabouche, et alors la bouche ressemble tout a
fait a celle des Gonostomes. Mais quand les intermaxillaires
sont courts, ainsi que cela a lieu chez plusieurs, poisspns
de l’Atlantique, le .maxillaire forme presque en entier, l’arc
supérieur de la bouche. Ce maxillaire est d’ailleurs composé
de trois pièces : l’une porte les.dents; la seconde, petite
pàletteitriangulake.^shmipet très.-.aigu, .est attachée .au
bas et derrière la première. Enfin, une troisième egt une