prîme s , à couronne tricuspidé;sles; intentes sont un peujplui,.grandes
que les> antérieures. Je ypis des| dents semblables , - à jla^ mâchoire
. S5'érieurev Les maxillaires n’ont que quçlques^ depts^poniques près
de l’articujation ; .puis une fine denticulation tout le long du bord.
La dorsale est haute, pais peu large. L ’anale est basse et à peu près-
de même hauteur sur toute son étendue; la caudale est-fourchue;
la pectorale dépasse l’insertion de la ventrale.
D. 11; A. 40; C. 21; P. 15; V..8.*^
Les .écailles;* sont assez grandes*; on, en compte trente, rangées le
long, d&pflancs, entre fquie nt.la, quêjie. La cqulej^[du poison,
conservé depuis très - longtemps dans d’alcool, est argenté. On- voit
' que le dos devait être plus foncé que le ventre. Une bandelette
longitudinale blanche va de l’angle supérieur de l’ouïe au'îkrd
dorsal delà “qufeÜe^tpht près de la caüdale. Une seconde bandelette,
»11;a^gêtrÉe^/ très - marquée, pârt de la tempe et va s’é-vanouir sur le
dosy uni peu au delà de la dorsale. ïl en existe une-autre,-plus
petite; entre celle-nh et la première, et qui* correspond' à ,1’intervalle
des deux>nageoires- Puis, on peut croire que. toute la caréné du
dos,"depuis la nuque jusqu’à la caudale, était-également argentée.
La hase de(la nageoire seule serak foncée. Enfin, un trait-argenté
et oblique. est. tracé sur le bas des; cotés ; il part obliquement du
dernier rayon de l’analé, et va s’évanouir avant d atteindre.1 extrémité
antérieure :dè la nageoire.
. Outre l’exemplaire que j’ai sous des yeux, je, sais qu’jl
en existe un second au Musée, de, Leyde dont jps couleurs
sont distribuées tout à fait comme celles que .je, viens de
j * O n. ne t doit pas sfétonner > que, ,nôsv nombres ne îcopcoydent pas exactement
& \ ê c ceux ld?Artedi 1 ; éar, si lk ‘ description des dents- rabaisse aucun doute s p
la détermination générique, de l’espèce décrite et Êgüreé’par cef Célèbre «bthyôlo-
giste, on doit conclure , qu’il;, n ’â pas, compté les nombres avec beaucoup d’exactitude,
puisqu’il indique pour le nombre^des wons^brancbiostège^ 5-ou 6, (ju’il
avoue -kfoir éu.jle la pleine à compter. Il dit D?u2yA. 34, etc.
1 Aïtedi, ‘Sp. 4 4 1, ni*” 4.
décri|t^M. 'Temmincky directeur de ce -Musée, qui a
rendu tant de'servicës à notre ichthyologie, m’a permis
d’en prendre le ' dessiné1 2 '
n ^ cw in d iv id u s'’ sb'htlôngs dè trais pouces et quelque
cnqsb,j.v
J’ai dit, au commencement de cet article, que je croyais
pouvoir rapporter au poisson çLont nous nous occupons
ici, la figure de S ébâ1}‘cependant je dois faire observer
qu’ëlle représente l’extrémité du .museau beaucoup plus
cènvexd^Fcéil plus pétit ; mars comirie il est évident que
le de&Sm des' écailles et nés nageoires n’a pas été suffisamment
soigné, je. uose me décider établir ici une synonymie
rigoureuse, .et je me demande si cette figure n’aurait
pas été, faite d’après une espèce./distincte, quoique très-
voisine déboutés celles que nous rapprochons - dans ce ,
chapitre. *
Si les ichthyologistes retrouvaient, dans les collections
d’Amsterdam ou dTJtrecht, lés‘types dè’b'ette espèce, elles
devraient' prendre- le nom de Tetragonopterus Seboe,
puisque cet auteur aurait le premier publié'“ ce- Cor ego-
noides amboihensis d’Artedi. On serait enqore autorisé à
établir cette espèce, sj. elle n’avait effectivement, comme
le dit Artedi, que trente-quatre rayons à l’anale. Toutefois
oh n e peut que s’étonner de voir Gronovius8 associer la
figure de 'Séba à son cinquième Charax, dont il a publié
une bonne figure dans son Muséum ichtkyologicum. Cette
erreur de Gronovius n’a! pas' manqué d’être copiée ’ par
Gmelm et par,Bloch.
1. f|*éba * T h é s . > t. III, pl. 34, fig. 3.
2. Gronov., M u s . , tab, 1 , fig. 5, et Z o o p h y l . , p. 124, n.° 381.