cule, et enfin l’interopereule, encore plus petit, se prolonge en
une petite pointe excessivement mince sous le bord horizontal du
préopercule. Pouf retrouver les diverses pièces du sous-orbitaire
ou de l’appareil operculaire, il faut avoir soin de choisir des individus
bien complets; car toutes ces pièces sont si minces et se
détachent si facilement qu’on ne les trouve pas toujours sur tous
les exemplaires. Je vois des dents en crochets sur les intermaxillaires,
sur le maxillaire; celles de la mâchoire inférieure sont plus longues,
surtout les latérales. Puis il y en a une ligne sur le bord de chaque
palatin; elles sont crochues comme -celles des mâchoires. Je n’en
aperçois pas sur le yomer. I f .jfy en a pas non plus sur la langue.
Les ouïes sont très-largement fendues, et la membrane branchiostège
est très-visible. Je lui compte neuf rayons, dont les trois derniers
sont un peu écartés des autres. Près de l’insertion des six premiers
on voit une tache argentée qui rappelle tout à fait celfo que nous
trouvons dans les Scopèles et-les Gonostomes. Je ne trouve pas
de branehie operculaire. Les peignes des branchies sont très*courts ;
mais les râtelures sont assez longues. La ceinture humérale se.-com-
pose d’un scapulaire grêle, plié à angle droit sur la nuque, et dont
la branche inférieure descend verticalement derrière l’opercule. Vient
ensuite un huméral à surface ciselée, un peu arquée; il descend
tout le long de la fente des branchies jusqu’au delà de l’articulation
de la pectorale. Il donne, en arrière, une petite languette étroite,
qui se porte sous les derniers rayons de la nageoire, de manière
que la pectorale est articulée dans l’échancrure de cet osi; mais,
en même temps, l’os se continue en avant pour se dilater bientôt
en une palette triangulaire, appuyée sur celle du côté opposé; il;y
a une seconde échancrure en avant de la pectorale ; c’est .sons cet
J . os que sont ceux de l’avant-bras. La pectorale est étroite qt longhe,
car l’extrémité des rayons-atteint presque jusqu’à l’anale, c’est-à-dire,
qu’ils dépassent beaucoup lé disque du corps; Les os pelviens sont
gros et longs ; ils remontent verticalement pour s’attacher Vers le
haut près de la colonne vertébrale; ils ont donc, à peu prèsg la
hauteur du tronc, ou tout au moins, la même longueur que les
côtes. Ces deux os se réunissent en chevron, dont l’angle est une
petite plaque triangulaire, excessivement mince; à bord tranchant
et denteJjîf La partie postérieure se prolonge en une pointe un peu
plus forte, saillante derrière le disque du corps. C’est au-dessus
de cette épine que sont insérées les ventrales, pentes nageoires que
l’on peut-cependant retrouver avec un peu d’attention.-' On ^voit
très-facilement, le long des flancs, les lignes saillantes' marquées
par les eôtes. Il est facile cl’eïi èonipter au "moins ^épüÈlles viennent
toutes se réunir le long d’une petite carène très-aiguë, formée pai
une suite de* chevrons osseux , rappellent todt a fait ceux de la
carène des Clupées. Chacun porte un petit disque afgënté, brillant
d.u plus bel éclat phlif, et que l’on peut, avec ‘raison^comparer
.aux taches des Gonostomes ou-des .Scopèles. Ils ont été pris par
Hermann pour les- plfe du sternum. Si l’ïqypàrèil des nageoires
paires vient de nous montrer plusieurs 'particularités remarquables,
nous n’en trouvons pas de moins singulières dans ce qui avoisine
la-dorsale. Nous vôyons, en effet, lès sept premières apophyses
épineuses se prolonger au delà des müscïes, saillir au-dessus de la
peau, Mît, soit qu’on les considère comme simples’ , soit'qu’on
veùille admettre que les interépineux ont été soudés et-confondus
avec les apophyses des vertèbres; ces pièces surgissent et se soudent
entre elles, de manière à former au-devant de la dorsale une petite
plaqué triangulaire, osseuse, nue, plus haute en Arrière qu’en avant,
et sur laquelle il n’est pas difficile de cofopter^sëfit petites carènes
relevées, correspondant aux inierépinèux. La pointé postérieure me
paraît un peu dentelée. C’est derrière cette5 plaque qu’existe unê!
petite dorsale, insérée obliquement, et qui ne dépasse pas le tronçon
de la queue en dessous, tout à fait à son origine est insérée l’anale,
étendue à peu près jusqu’au milieu de la longueur de la queue. En
avant de cette nageoire on trouve l’anus au fond d’un petit cloaque
linéaire, dont les lèvres sont formées par six petites plaques argentées^
très-minces, lisses et qui font les premières taches'1 des, côtés
de la queue; elles sont éloignées ët distinctes des six autres taches
: également argentéês qui correspondent aux dérniers^rëyons de
l’anale, ©m tfouve ensuite auprès de Isrèâtidale et toujours' ëôus
la queue: quatre autres petites jflaqùës argfiEitéeâ. Il ;y a dbtié-sôus