L ’intermaxillaire a du être dilaté ppup donner de la place à l’insertion.
des larges dents mitoyennes, implantées sur lui I I ,y en a
deux rangées ; l’une, antérieure et courte, composée de trois, petites
dents peu distantes, à couronne tronquée et sans dentelures. Derrière
est une seconde rangée de quatre- autres dents comprimées,
dont la coùjfonne est plus longue que large. Cette couronné, un
peu creusée en gouttière, porte, en arrière et sur sa troncature, un
petit talon pointu. Le maxillaire n’a aucunement} on l’aperçoit près
de l’angle de la mâéhoire par une simple petite palette articulée à
l’extrémité de l’intermaxillaire; mais tout le corps de Tos remonte
derrière le premier et le second sous-orbitaire. La mâchoire infé-
- rieure aides dents assez épaisses, creuses, dont les bords sont-plutôt
festonnés que dentelés, et dopt l’angle antérieur remonte en un
petit talon qui correspond à l’intervalle des deux rangées de dents
. supérieures, ou plutôt qui contribue à usèr la couronne des dents
• de la première rangée et toute la partie antérieure des dents de la
1 seconde, en même temps que le talon de la seconde rangée.supérieure
userait le talon postérieur des dents d’en bas. Derrière les
deux dents mitoyennes sont* deux petites dents coniques. Les pha-
: jyngiennes sont très-petites. La dorsale est au milieu du tronc, en
n’y comprenant pas*ia>caudale ; elle, est pointue de l’avant ; une fois
et deux tiers aussi haute que longue; le dernier rayon n’a gu,èré
que 1e' tiers des premiers. L ’anale est longue, ayant à peu près les
deux tiers de la hauteur du tronc au-dessus d’elle. La caudale
est profondément fourchue ; les ventrales sont attachées amdévant
de la dorsale, et cependant les pectorales, quoique étroites et poin-
l tues, ne les atteignent pas. Ces nageoires paires ont chacune dans
leur aisselle un appendice écailleux $ assez long et pointu
Ë. 4; D.ÏO'; aPII^Ô. 23; P. 15; V. 9.
Les écailles sont assez grandes, orbiculaires; neuf stries rayonnent
du eentre sur toute la circonférence. M. Riffatit dit que le poisson à
' le dos brunâtre; les flancs gris; la dorsale et la ventrale brunes ; le
lobe supérieur de la caudale est de la même teinte, mais l’inférieur
et l’anale sont rouges. La couleur est verdâtre sur le dos, ainsi
que-nous en pouvons juger par un très-beau dessin peint sur le
frais par Redouté,: ‘le;dessousv'des côtés est glacé-d’argent ; c’est le
dessin qui a servi d’originaU'à la planche gravée dans l’ouvrage
; , * wËÈmâ
Les viscères digestifs de ce poisson ne présentent nen de tres-
particulier. Nous avons trouvé douze appendices pÿloriques un
estomacs replié sur lui-même yW'brançhe. montante |n’ae pas des .parois
notablement-épaisses,-1 le-duodénum descend jusqu’à la moitié
de l’intervalle compris entré le diaphragme et l’anus ;*puis il remonte
, dans le côté droit pour atteindre de nouveau jusqri’au diaphragme
et. se courber ensuite pour se . rendre droit à l’anus La vessie natatoire
est double; la portion antérieure a des parois fibreuses, épaisses
et-brillantes; la postérieure est très-langue et Occupe- -comme l’a
fait justement remarquer M. Millier, une position très singulière,
et-dont il ÿ a peu d’exemples dans là classe' des poissons; puisqu’elle
s’étend à' droite des interépineux de l’anale, à* travers les
muscles de la queue jusqu’à la caudale, sans être, par conséquent,,
plaüée symétriquement pat* rapport aux organes voisins. '
' ^iiâ longueur de nos exemplaires est de quinze pouces.
Les premiers qui ont ‘|îté places dans les ' collections
nationales 1 ont été rapportés du Nil par M'.?'Geoffroy :
Sain t - Hilaire lors de l’expéditiop* française , en, Égypte.
Depuis, M. Ehrenberg en a.donné d’autres.jndividus. 4
Nous voyons cette- espèce remonter dans le haut Nil j
car M. Darnaud en a ènvoyé plusieurs exemplaires dans
la belle collection quil a donnée au Muséum, et qui avait
été faite pendant son excursion au Nil blanc.
Ce Raï à été parfaitement décrit par Hasseïquist sous
le. notai de Salmo dent ex. Je crois ’seulement que cet
habile naturaliste a fait une fausse application de la dé-
iïominatiota„arabe de:;ees espèces du Nil, en disant que
cest le Kalb el Bar des Égyptiens, ce nom étant celui
de nos Hydrocyons. Linné n’accepta pas la détermination