rent, cependant, parce -qu’elles sont plus grêles, plus égales et
moins longues. A la mâchoire'inférieure je vois deux petites dents
mitoyennes lji cinquième est la plus- longue de toutes. Les autres
dents sont alternativement, mais à des distances inégales, longues
> et grêles,, sans l’être autant que la cinquième. Les os palatins sont
couverts de très-fines scahrosités grenues. L’oeil est assez grand ; il
est en partie caüïié par une adipeuse qui n’est pas, à beaucoup près,
aussi étendue que dans l’espècé précédente. Le premier sous-orbitaire
n’atteint pas l’extrémité du maxillaire; le Second est court et coupé
carrément ; il est à peu près égal au troisièmes d’où .il suit que ces
deux osselets laissent au-dessous d’eux un large espace nu. Le bqrd
du préopercule . est arrondi comme celui de t la première espace ;
aussi l’interopercule et le sous-opercule lui ressemblent-ils assez
bien; mais le préôpercule a le bord plus arrondi, tout en étant
presque aussi haut que celui du C. scomberoides. L’huméral est
court comme celui de notre seconde espèce; mais la'ceinture,
soutenue par le radial et le cubital, n’est pas aussi convexe. Aussi,
•de tronc de cette? espèce doit sa hauteur à la-eônvexité de la nuquei
La pectorale est assez longue, et sa pointe dépasse l’extrémité des
ventrales, lesquelles sont petites. L’anale occupe sous la queue, une
^longueur au moins é^ile aux : deux cinquièmes de cçlle du cqrps»
Son premier rayon répond à la moitié de la longueur, en n’y
comprenant pas la Caudale. La dorsale s’élève très-peu au delà; elle
est fdrt petite. La càudaïe est faiblement échancrée' ou bilobée, et
les Vayôhs mitoyens sé prolongent un peu en courts filaments.
B. 5 ; D. ITVvV 8. "
Les écailles sont petites ; il n’y en à que cent vingt rangées le long
de la ligne latérale, à cause de la brièveté du corps. L’anale est'
moins écailleuse qùè’ dans les espèces précédentes, et la caudale
ne l’est pas. La couleur diffère peu de celle de l’espèce précédente :
c’est un vert plus ou moins doré, éclairci soùs le ventre. Uné large
tache noire, ronde, colore, la peau derrière le scapulaire.
Nos collections ont reçu un bel exemplaire long de neuf
pouces, rapporté de l’Amazone par M. de Castelnau.
D. Des X i p h o r h y n q u k s (Xiphorkynchus).
Ce genre a été établi’ par Agassiz. Il diffère des Cynodons
par la rangée unique de dents aiguës, que portent les palatins.
La forme générale de la tête rappelle tout à fait celle
de mes Cynopotames; mais les Xiphorhynques en diffèrent
non-seulement par leurs dents palatines, mais parce que
celles des mâchoires sont sur un seul rang. Ces poissons
carnassiers ont des visëères très -semblables à ceux des
Cyhbdohs. M. MuUer et moi nous leur avons compté,
douze cæcums au pylore!^ «t une seule circonvolution à
l’intestin-
Npus trouvons des espèces de ce genre dans les deux
hémisphères. L’une des espèces américaines a été connue
par Bloch; c’est son Salma falcatus. M.1 CùrieT a fait
connaître la -seconde sous le nom (XHydrocyon falci-
rostris. MM. Quby et Gaimard ont donne le X. hepséfus.
M; Muller y'a ajouté lé X microlepis.
Le ‘Sénégal nourrit l’espèce de l’ancien monde, décrite
et figurée par Bloch sous le nom. de Salmo Odôe. Voici
les descriptions de ces çspècejs.,
Le XlPHORHYNQUE FAUCILLE.
T 5 (Xiphorhynchus fa lc a tu s , Ag.)
Le premier Xiphorfiynque américain a été connu de
Bloch, mais il n était pas inscrit dans le Systema naturce,
lorsque Tichthyologiste de Berlin le publia.