sis te sur cette identité, parce que M. Cuvier n’acompté
que trente-quatre rayons'a; l’anale, précisément le même
nombre que celui indiqué par Artedi. J’ai vérifié plusieurs
fois le nombre que j’indique.\
Il y a lieu de croire que ce poisson est originaire de
Bahia j car il a été rapporté du cabinet d’Ajuda par
M. Geoffroy Saint-Hilaire.
L e T eTRAGONOPTÈRE AUX PIEt)S ROUX.
(T etra g o n o p teru s rü fip e s , nob.)
Ce Tétragonoptère est une espèce très-, voisine des
précédentes ; cependant elle s’en distingue un peu par
les formes et surtout par les couleurs.
La crête interpariétale s’élève encore pissez haut pour rendre la
nuque concave; mais les trois exemplaires que j’ai sous les yeux
me prouvent que cette concavité est moins profonde que chez les
espèces^précédentes, parce qu’au-dessus de l’oeil le front est un peu
convexe. A partir de là crête interpariétalé jusqu’à là'dorstle, k
courbe du profil du. dos s’élève obliquement ; mais elle est pëù eon-
vexe. Enfin, la saillie inférieure du profil près dé l’anus est un peu
plus reculée par rapport à la. position de la dorsale. L’oeil est.
aussi plus grand.. Les nombres des rayons des nageoires et des
écailles sont semblables.
B. 4; D. t l ; À. 40; C. 21; P. 1 5 ;,V. 8.
M. d’Orbigny,- qui a vu le poisson frais,.Fa dessiné olivâtre, rembruni
sur le dos et sur la têfe. iLes- opercules sont argentés. La
. dorsale, à. base jaunâtre, a toute sa séÇonde moitié rembrunie, et
sur’un de mes exemplaires je vois que les extrémités de la caudale
sont aussi plus foncées; les pectorales et l’adipeuse tiennent de la
couléurgénérâle du" corps'; les ventrales et' l’ànale sont vivement
' .chlorées en orangé.
Ce poisson a ,été pris sur le marcbty.de,Buénos-Ayres.
Nos exemplaires sqq,t longs de cinq pouces.
L e T é ,ï’r a g o n o p t è r e u d e S c h o s t b u r g k .
, ( T e tra g o n o p te ru s S ch om b u rg k i}, nob.)
Parmi ces .espèces, à nuque concave , j’én trouve une
dans des collections de M. Schomburgk qui se distingue
de- toutes, les .précédentes
par la- grandeur. de l’orbite; car le diamètre n’est qu’une fois et
deux tiers dans la longueur dé la tête. La hauteur, sous la dorsale,
“ -%st égale à la’ môitië de là'longueur du corps, en n’y comprenant
pas la caudale. Les dents dé la mâchoire inférieure sont assez fortes.
^ B . 4 ; D. 11; À. 32- C.myP . 14; V. 8. *
La!couïeùr.est un olivâtre clair sur le dos, devenant irisé de
bleu et de-rpse sur les flancs. Une large tache noire est sur l’épaule;
une autre^â la base de la queue, et enfin, je- vois que le bout du
museau et l’angle sont fort rembrunis. La (Capdale ja une bande ver-s
^jtioale effacée; fa dorsale est pâle.
Tel est le poisson pris par M. Schomburgk. dans l’Essé-
quibo^et?dont il m’a‘communiqué le dessin; Ce voyageur
à ? donné aux collections du Muséum un exemplaire de
cette espèce; mais Mndividu a été blessé, de sorte qu’il
nest pas possible de décrire avec détail et d’après nature
le contour depuis la nuqueejusqua la.dorsale^Ce que je
vois du profil du ventre ët de la portion postérieure - du
corps, me prouve qu’il est différent' des espèces voisines,
et dailléurs sur cet exemplaire il est facile d e , saisir le
caractère de la grandeur de l’orbite. Le poisson est long
de six pouces.