jusqu’entre les yeux. Au delà de la nuque, le profil du dos est un
peu moins élevé que celui des espèces précédentes. Les nombres,
d’après M. Agassiz, sont :
D. 12 ; A. 321 Ç. 26 ; P. 14j T. 8.
Tout le corps est couvert de grandes écailles minces, plus hautes
que longues. La couleur est un vert rembruni sur le haut du dos,
devenant dorée; sur tout le reste du corps. Ges teintes dorées se
fondent dans le bleuâtre des nageoires. Je ne puis'mieux comparer
ces couleurs qu’à celles du C yp rin u s carctssius. Les opercules'sont
argentés. L ’individu conservé dans l’alcool existe dans le Musée de
Munich, il est long de trois pouces.trois quarts.
Comme M. Spix n’a indiqué aucune tache humérale ni
caudale; que.M. Agassiz n’en parle pas dans sa description;
et commë, d’un autre côté, les nombreux individus conservés
dans nos collections, conservent parfaitement 4es
taches noires dont ils sont ornés, je ne crois pas melrom-
per, en pensant que cette espècjejmanque de cCs taches si
générales dans presque tous les poissons “de ce -genre et
qu’il faut la considérer comme distincte- Je me fonde
d’ailleurs, pour établir cette distinction, non pas seulement
sur cette Variété des couleurs , mais sur des différences bien
marquées dans le dessin du co n to u r^
Après Avoir décrit ces espèces orbiculaires, nous arrivons
à une suite d’aütres poissons que le caractère dè la dentition
place auprès, des Tétragonoptères, sans qu’ils aient la forme
élevée de ceux-ci. Cette différence dans les formes esjt assez
grande pour que j’aie cherché avec soin, si je ne trouverais
pas quelque caractère accessoire pour les séparer. Loin de?
cela, j’arrive à la forme - très-allongée des Tétragonoptères
C H A P. XV; TÉ T R A G O N O PT È RESd
de îSchomburgk par une intermédiaire déjà connue de
Linné ét^de; Bloch. Cette* transition justifie pour moi les
réunions que j’ai faites de quelques geriTës précédents
établis par mes prédécesseurs.
v;'Je,vais commencer par la description de l’espèce à corps
le plus haut dans ce groupe des Tétragonoptères allongés.
L e T ÉTRAGONO’P’ÉÈRE DE LlNNÉ. ' 1
î&. [ T e tra g o rio p leru s Jjin n c e i, nob.) ^
La première de ces espèces^!'
1 .a leMorps en ovale allonge, «ont la hauteur mesure le tiers de la
longueur totale. La tète y est comprise à peu près cintF'ïoisf La
dorsale est pointue de l’avant ; l’anale est basse1,' assez longue ; la
caudale est fourchue.
D. 10; A. 32; G. 25; P. 18; V. 8,^';~
Le museau est petit et un peu pointu. La couleur est un argenté
verdâtre sur le dos. .Une bandelette brillante' va de l’épaule à la
queue. Il y a~ deux, taches de chaque côté du corps; l’upe, sur
l’épaule ; l’autre, sur la queue. Notre exemplaire a près de trois pouces.
Il a été envoyé de Caÿënne par M? Leprieur.
C’est, des espèces que j’ai sous les yeux, celle qui ressemble
le plus à la figure du poisfon donné par Linné sous
le nom^Albula maculata.1
1. Lirin.', m°; 18.