excellent poisson très-estime dans le pays. On le prend à
rhamècon, en l’amorçant avec de la; viande. Les Guaranis
croient qu’on peut se préserver des attaques du Pulex
penetrans, en se frottant les jambes avec la graissé de
Dorado..
u;|gU A PITRE XIY..
*' Des^ P acus, Û t é I rInI s , ViAsu^ i^et H émiodontes.
Je réunirai dans un même cliapitre les P a c u s , les C it h a -
r in Ès , les P i a b u q u e s et les H é m io d o n t e s , pJarce qu’ils ont
avec leurs dents festonnées un caractère commun, celui de
manquer de calrène dentelée ‘sous le ventre.
A. Des P a c u s de*'Spix.’ l-
(P ro c h ilô d u s , Ag a s s iz.)
Ce genre a été fort imparfaitement connu de M. Cuvier.
Spix, en rapportant des fleuves du Brésil deux espèces de
ce groupe, reconnut, avec raison,' quelle^ he; pouvaient
pas entrer dans le genre des Curimates de M. Cuvier ^‘èt il
en fit un genre sous le nom brésilien] que M. Agassiz changea
en celui de Prochilodus. Il exprime là très-singulière
disposition des dents implantées sur la lèvre. J’avais adopté,
daiis mon examen des poissons rapportés par M. d’Orbigny,
cètte séparation générique. M. Muller a présenté une diagnose
fort exactedans son beau travail sur les Charàcins.
Ce genre est caractérisé par une bouche petite , protrac-
tile, fendue à l’extrémité du museau 'et entourée de lèvres
extrêmement épaisses; elles portent soüs leur bord une
rangée de dents.excessivement petites, semblables à des
cils, et qui, vues à un fort grossissement, sont courbées et
ont la couronne élargie en palette, quelquefois .festonnée.
En’ arrière de la série marginale il-existe, sur le milieu