160 LIVRE X'XIÈ -, SALMONOÏDES.
D. 21)/A. 39; C. 2 7 i i \ ti ï5; V. 8.
M. Temminck a bien* voulu céder ,un bel exemplaire
de cette espèce. Il l’avait reçu de .Surinam par les spins^
de M. Diepering. Il est long de neuf pouces et demi, et
haut de près de cinq. .
Le P alomète.
(M y le te s P a lom e ta , nob.)
Cette description et cette figure nousfsêryent à fixer
nos. idées1 sur le Palometa du haut Orénoque ^décrit par
M. de Ilumboldt. Yoici-, çn effet, ce qu’il en dit : Q’es^t un
poisson à corps large,et comprimé latéralement, d’un blanc
argenté avec une large bande noire verdâtre, placée transversalement
de chaque côté dè l’anus. ■
Il est bien'Certain qué^sr celte description n’appartiënt
cpas à la même espèce1, que* celle dbnnée vpar M./Schom-
burgk *, elle a été faite au moins d’après une espèce’ex-!
trêmement voisine» M. de Humboldt l’apprise près du
confluent du Rio Jao»
, g| Ce qui prouve que ce Palometa du haut Orénoque
doit être-rapporté aux Mylètes, c’est que les Tamanaqües
de l’Orénoque, comme l’a remarqué M. de Humboldt9,
désignent le Palometa sous le nom de Pacu. C’eSt eussi
le* nom que M. Schomburgk a indiqué pour celui des
peuplades de la Guyane. D’ailleurs, je ferai remarquer
que le Palometa de^ l’Orénoque n’est pas inconnu à
1. Schômb:, ' Fîsh, 'of G u y a n a s p a r t . I-, p. 243, p l . '22.
2. ïlumb., Recueil, d’obsery. zooK-,. t. Iljrp. 117.
. Cfit.AP. XXI.. M.YLÈTES. , , 1 6 1
M., Schomburgk;, car il parle d’un poisson ainsi appelé
auprès des chutes de; î’Es^équibo et du Mazaraui, et à la
cataracte du Parana, un doàî?tributaires de l’Orenoque,
au-dessus, de l’Esmeralda.
Le iM-YLÈiTE mÉVARIQUÉ.
(M yle te s d iy a rie a tu s j nob.)
Je re^ouve la même formé (le corps j|t’de tête dans une
espèce^ Voisine, qui me paraît ^voir^J
l’oeil placé un peu moins sur le milieu dqda j£ue. Les dentelures
du ventre sont grosses e tâû s sensibles- auprès-de l’anus, et-l’anale
est différente ; -car elle a sè:s rayons'plus’libres, attendri que les
écailles' de la base sont‘\ sur unè bande plus étroitey 'è^un 'autre
.eatàctèrefort curieux* ôdnsiste dans la singulière terminaison 'des
rayons de cette nageoire, .dont Fextrémité se porte Adroite et à
gauche, et forme une double-crête dentelée-/pap des'épines’étendùes
fi horizontalement de chaquç côté, ©utre le lobfe/ormé par l’alloïige-
ment des premiers -rayons, iljîy^en a un seeônd mitoyen, du|à.Jk
prolongation dur quatorsnènaÆ..jusqu’au vingtk^atiièine rayon; il
em résulte que l’anale est bilobèe. ,
D. 23;.A. 33. "
Le poisson.,,est l o n g , h u i t -p ou^ces., ,Le|.;rayons. +de
la'J[pr&?de s’allongent en filaments grçles ;pt .d’un tiers plusi
longs que la portion retenue par la membrane ,de la nageoire.
I^es dents, du rang#’externe sont assez épaisses; la
couronne est taillée en biseau ; le bord est triangulaire
et pointu; les quatre dents dp ^seco n d e rangeront la
couronne triangulaire et le bord postérieur relevé; cellq|e
de la mâchoire infér'ieum{ont Je^ biseau plus, aigu,/ et
derrière elles deux dé^ts mitoyennes^très-petites. Autour
de l’anus il-y a, comme.dansùous les autrêS;Mylètes, deux