communiquer. L’ossature do l’épaule est également noire derrière
l’opercule.
Outre l’exemplaire ’üë'M. Cuvier, nous^pôssédons dans
nos collections nationales deux individus conservés dans
l’alcool,,longs (|e dix-sept pouçyÈ;§; ils ^Ljmnent de, l’Essé-*
quibp,, et faisaient partie d u, très-beau, présent que le
Muséum a reçu de M. SchomburgL
M. de Castelnau a rapporté de l’Amazone le plus grand
exemplaire' et no us en avons un I autre du meme fleuve,
que lé' Muséum doit à M. Montravel, ’^officiel* Supérieur
de la marine.
Le .C ynodon ^ renard.
--(Cjnoâon vulpinus, Âgssûizr)'^"
La seconde espèoej figurée paF >S-pix sous le nom que
notts- lui conservons, a été décrite avè'e soirTpar Âgassiz;
iffau f cepfeffdant lui reprOcBfe’rTfe ri’avOir^pW‘indiqüë'les
scâbrôsités dês^palatins^ '*
~ ,Çe tte espèce.diffçre:,de la ^précédente *,
par un c.orps beaucoup plus allongé» Le:dos est droit et arrondi,
assez; épais; mais le corps s’amincit de manière à devenir tranchant
sous le yentre, Le profil inférieur descend assez rapidement jusque
sous ,1a région pectorale, où- il prend une courbe doutant plus
convexe que2la ligne remonte • très-rapidement pour suivre une
direetit& presque parallèleày£eile du dos -j usqu’à l’anale, ; d%ù il
remonte faiblement pour atteindre la queue; il en résulte que la
hauteur, mesurée sous les pectorales., est à peu près du cinquième
de la longueur totale, tandis quelle n’est que le sixième si on la
mesuFe aux ventrales. La hauteur de la queue fait le tiers de la
hauteur prisé ; à .de rni e r endroit. Cette espèce a; bq gueule tout
aussi fendue que la précédente; mais la mâchoire inférieure dépasse
la supérieure, quand la , bouche est fermée, et les deux canines
médianes des intermaxillaires sont reçues dans une petite fossette
creusée dans d’épaisseur de la symphyse; cela change, par conséquent,
.tout à fait le faciès. d*u,ppisson. Les intermaxillaires sont
assez .longs ; ils sont contenus deux fois et demie dans la longueur
du maxillaire; ils ont à chaque extrémité une canine moins longue
que celle de l’espèce précédente. Les dents du maxillaire sont tOùtiès
plias petites; omne peut même pas dire iqûe oet os ait un crochèt
saillant. ,Les. dents de -la, mâchoire inférieure sont également plus
petites; les canines de la symphyse sont plus droites ; elles sont,
ainsi que les .autres dents, reçues dans des fossettes, .comme ;çela
a lieu -chez d’autres espèces. L ’arcade ptérygo- palatine est aussi
mobile que celle de l’espèGe ■ précédente. Les palatins et les pté-
rygoïdiens-sont également -couverts de très-fines e t itrèsriidmhréusës
granulations.L’oeil est en partie caché sous une adipeuse très-épaisse;
son diamètre n’est pas toutjà.fait du quart de la longueur de la
tête; le premier sous-orbitaire est large, beaucoup moins haut que1
celui de l’autre espèce ; sa hauteur n’est pas, sous l’oeil, une fois et
demie sa largeur; le second est fort étroit; c’est une simple languette
osseuse;le troisième a le bord postérieur très-arqué-et .couvre presque
tout le haut de la tempe. Nous retrouvons, au-dessus, deux,
petits sous-orbitaires. Le bord du préopercule descend obliquement
en arrière. Arrivé à la hauteur de l’angle de là bouche, il touche
à l’articulation de la mâchoire inférieure.*;!! forme donc un angle
presque droit, et .laisse entre son bord et les sous-orbitaires un large
espace triangulaire, nu, qui paraît d’autant plus grand que le limbe
est lisse: et perdu sous la peau de la joué. Le sous-opercule est
étroit et remonte obliquement en suivant le bord du préopercule ;
l’opercule a le bord arqué; il n’est pas très-élevé; il porte en dessous,
un assez, large sbus-opercule, et; toute cette* portion se trouve
agrandie par un rebord membraneux, épais et‘étendu. La paupière
adipeuse, sur les sous-orbitaires supérieurs, sîavance aussi sur l’opercule,
et en se cbnfondant avec ’làpteâu mince et lisse de toute la
région temporale.- Les onfèi# Sont très-largement fendues. La membrane
est presque entièrement cachéè entre les brandies de la