LIVRE XXII.* SÀL'MONOÏDES.
Le Tétragonoptère Wappi.
, (.Tetragonoptems : Wappi, nob.)
M. Schomburgk nous a donné sous éë nom indien un
petit Tétragonoptère
à troisième soüs - orbitaire convexe et strié, qui a les nageoires
- courtes et arrondies ; le corps oblong; car la hauteur est trois fois
et deux tiers ,jtana, la;longu,eur totale.
D. il; A. 25j C, 25j P. If^V. 8. .
Le dos est vert, tacheté de noirâtre; le ventre rouge; les flancs
bleuâtres ; les nageoires sont' rougeâtres. On retrouve la trace d’une
(p tache humérale et une bandelette noire oblongue, plus foncée , sur
la queue Iqu’çn avant de la ventrale.
€ e .petit pofôsônv long ;de fquatre pouces, paraît; avoir
quelque affinité avec le T. fasciatus; mais il est plus
allongé, et son sous-orbitaire le distinguerait suffisamment,
quand même il aurait perdu ses couleurs.
Le T é t r a g o n o p t è r e v i e j i t a .
.. ( Tetnagonopterus v ie jita , nob.)
A cette longue liste d’espèces, nous avons encore à
ajouter celle que nous trouvons dans les collections de
M. Plée.
Elle est remarquable entre toutes par la grosseur de ses dents,
qui, d’ailleurs, ont tout à fait les caractères de celles du genre. Le
chap. xv. tétragonoptères. 447
corps est allongé ; les écailles sont assez grandes; la caudale a une
bandelette'oblongue, qui rappelle celle du T. fasciatus.
D. 1 1 ; A. 27 J P. 1 3 , etc: *
Ce poissonvhlt long de cinq pouces et demi; il vient de
la lagune de Maracaïbo. Jë -crois devoir rapporter à cette
espece un exemplaire du Brésil méridional qui a été recueilli
par M. Auguste de Saint-Hilaire.
Le T é t r a g o n o p t è r e a q u e u e n o i r e .
as ( Tétragonopterus melanurus, nob. )
. Après l’espèce précédente, si remarquable par ses grosses
dents, nous avons à placer celle que Bloch a désignée sous
le nom de Salmo melanurus.
Le corps est allongé* et là hauteur est du cinquième de la
: | longueur totale. Les maxillaires sont coudés un peu au-dessous
de leur articulation avec les intermaxillaires, et c’est au-dessus du
coude qu’il y a quelques dents. La mâchoire inferieure est. mobile
et longue, d’où il resuite que la bouche paraît plus fendue que
celles des autres Tétragonoptères. La pectorale est longue, et atteint
jusqu’à l’insertion de la ventrale; l’anale occupe aussi une assez
grande étendue.
D. 1 1 ; A. 25,,etç.
Malgré la différence du nombre des rayons à l’anale
entre nos exemplaires et ceux comptés par Bloch, je ne
puis douter de l’identité spécifique de nos poissons.
Nous en avons plusieurs exemplaires de la Guyane
donnés par M. Schomburgk.