à l’anale', lorsque nous- en avons trouvé jusqu’à soixante.
M. de Lacépède à inscrit Odette- espècè1 parmi s’ès Chara-
ciiis, et elle est enfin devenue lEpiçyrtus gibbàsus de
MM. Muller et Troscliel'.1
Z/’É p ICYRSTE -EXO.DONTE. •
^ \E p ic y rtu s è x o d o tii'nob.)
La seconde’espèce âEpicyrtus est à la precedente, ce
quenotre Piabuca schizodon est au P. argentea.
C’est, en effet, un poisson à anale aussi courte que celle- de
Y E p icyrtu s gib b o su s, et allongée, ^ a forme générale “du corps est
un ovale assez régulier. La courbure du ventre est cependant ün
peu-plus forte que-celle du dos. La crête - inter pariétale suit, la
courbure du f r o n t i l résulte que la nuque n’a aucune-concavité.'
L ’intervâilè qui: sépare les deux yeux est à peine plus grand
que le diamètre de l’orbite, lequel est du tiers .de la longueur- de
la tête; celle-ci,..portée sur la longueur-totale,, y est-comprise
quatre »fois et un tiers. La hautebr du tronc n ’est que 'lé" tiers de
celle du corps, sans compter la nageoire de la quêüe. Le premier
"’ sous-orbitaire est très-petit’ et réduit à un petit stylet grêle," couché
entre l’oeil et le maxillaire. On croirait presque que ce dernier os
est en contact avec le cercle de foeil. Derrière lui est un Second
"sous-orbitaire, aussi très-petit et donnant, vers % bas, une petite
languette, qui ne descend pas sttr la joue autant que le troisième
^sous-orbitaire; celui-ci est le plus grand de tous; ibcouvre toqfle
préopercule, dont on n’aperçoit que le limbe caverneux, il 'est donc
assez semblable à’ celui de respèce précédente. Le quatrième sous-
orbitaire est très-petit ; le cinquième et le sixième remontent sur le
haut du cerclè de l’orbitè et; vont chercher Je souréiliér , qûi est
très-peu mobile. L ’opercule a: son bord postérieur assez nettement
échancré, de sorte qu’il est un peu plus large vers le bas . que vers
.o le haut; d’ailleurs, cette pi èpe{’©pt .étroite; elle porte le long de son
-(botfd inférieur un.trèspetij areeà;U,;qui^t^e.soust,épercple. ,0,n vt^it
très-peu de l’intgroperculè,au delà de l’gp^|e dp hm|)e#,dù préopercule.
La• Paâehmf’eiinférieure se relève,un peu au-devant de la
I supérieure,.cependant pas,{a beaucoup près, autant que dans l’espèce
précédente*; aussi le museau paraît-il cbnique quand là bouchè’est
fermée, et’dans ceîéas; les deux màcljbires paraissent à peu près
* .égales.- Le maxillaire est'étrbit et' àrmé: sur' toute sa longueur d’assëz’
£ fortes-dents- coniques-, dirigées en dehorsvt’fet près deison articulation
- -supérieure,il y en a unis.eeond rang. Dosants,semblables expient
sur Tiptermaxillaire;, elle(s sont placées.en divergeant, et quelquefois
sur trois rangs; les deux dents mitoyennes sontléV plus grosses. La
mâchoire inférieure V aussi’des dents coniquês et divergentes p'rès
il dè' la symphyse, et d’autres, plus petites et-crochues , le long des
branches. Les ouïes sont' largement ferïdues. La dorsale est un^iffois
et dèmie- plus haute que longue. L’anale est un peu plus longue
que "le lobe antérieur n’est élevé, mais lès^ rayons postérieurs* sont
trèsfcourts. La pectorale n’atteint pas à la ventrale; la caudale est?
peu- fourehueïicts
^ ' B. 4; D.a l6 j i '#.V22’| iC. 23; P. 16; V. 8.
Les écailles sont assez grandes.'Nous en avôns'{compté trente-sept
le longj.de la ligne latérale. La couleur est argeptée sur tout le côrps,
avec une bandelette latérale très-brillante. »Les ppercules ont aussi
.'PB. épiât métallique très-vif. Les côtés du cornajsqnt^releyés de deux
taches noires;-l’une, un peu en avant de la dorsale ett au-dessus de
,, la ligne latérale; l’autre,.sur .toute la queue, au-devapt de la caudale,;
Lès.nageoires me paraissent ayoir. été jaunes. <
La longueur de nos individusi est de trois pouces. Ils
viennent de l’Amazone : ils faisaient partie des collections
de MM. de Castelnau et Deville.
7 M. Muller a donné de dette espèce une description et
une figure très-exactésMans sses Horoe ichthyologicoe. C’est
incontestablement le poisson qu’il a nommé Exodon para