et, tout à fait au-dessus,des ventrales ; .ellg est assez haute de l’avant.
L’anale est courte et échancrée ; la caudale est profondément fourchue
; les pectorales sont triangulaires, assez courtes; ses-rayons
sont épais, et les cinq ou six premiers sont bordés à la face interne
par un assezlarge repli membraneux.
B. 4; D. 10; 16; C. 29; P. 15; V. 9. *
Les écailles sont assez grandes, minces, bords frangés ; leur
surface a de très-nombreuses granulations, avec les. stries. d’acêroiS-
sement. J’en compte cinquante le long-de la ligne latérale. La
couleur, est un vert plus ou moins •brillant sur le dos, se fondant
dansfl’argenté dès flancs, qui devient pur et très-brillant sous le
ventre. Ilîyr a des raiès longitudinales de points verts rembrunis,
plus ou moins foncés, surtout"bien visibles au-dessus de la ligne
latérale. La dorsale est verte';’l’anale est plus pâle et a?les”*premiers
^rayOhs' rougeâtres. Le lobe supérieur- de la caudale est veVtr èt
l’inférieur rouge. Les nageoires, paires, sont rougeâtres. Nous avons
pu juger de ces couleurs d’après la belle peinture qui en a-été.faite
en Égypte par M. Redouté.
Les viscères de ce-poisson, contenus dans une cavité abdominale
très-allongée et tapissée d?un péritoine argentéj fônt une masse assez
compacte. Quand on ouvre les parois du ventre, on voit quelefoie
a un lobe’drbié, pointu et allongé ,'qui atteint beaucoup aii delà de la
moitié 'de l’abdomen et au lobe gauche épais, mais qui n’occùpe
guère, en longueur, que le cinquième de cette cavité. Âü-dessoiis
de lui, et par conséquent, dans l’hypocondre gauche, on trouve
le très-grand estorhac, qui atteint à plus des trois quarts de la
longueur de l’abdomen ; sa branche montante est courte, et ' un
nombre considérable de cæcums, car. j’en ai compté quarante-deux,
se trouve attaché aux.côtés de l’intestin, qui, du reste, eSt court,
ne formant qu’un repli un peu au delà de l’extrémité de l’estomac ,
et se repliant ensuite très-promptement pour se rendre directement
à l’anus. La vésicule du fiel est assez grosse et engagée dans le lobe
débit du foie; elle se montre tout a fait sur la face externe. La
Vessie natatoire est double; l’antérieure,- courte et arrondie, n’a
guère ‘que le quart de laUÿujgueur de la seconde. Le conduit aérien
naitîà l’étranglement qui'sépare les' deux-vessies. ■"
. Le squelette a quarante-huit vertèbres,- quinze paires' de côtes.
On s peut admettre I trente - deux vertèbres - abdominales.- ;
Telle , est la description prise d’après^ des individus
longs de-,seize à dixïSept pouces, rapportés d’Égypte par
M. iGeoffroy, et plus récemmentcpal M. Jôaftrïis. Nous
en avons enCoré; un certain nombre pêché !dâns le ‘Nil
blanc par ’M. Darnaiid. Parmi les eVêmplàïfes rapportés
par M. Joâhnis, il en fôt an qui m|; partit sensiblement
plus court et ;plus trapu que les autres J>caT,^à hauteur
n’est que quatre fois, et deux tiers dans,la longueur totale,
et, malgré cela, en: ayant examiné toutes les autres parties
dans le plus grand détail., je n’ai pu y - trouver aucune
différence spécifique! Cet exemplaire offre 'cependant de
l’intérêt, parce qu’il ma servi à reconnaître lldentité spécifique
ifes^xeipplaires du Ml.é’f ?de'sceux pêchés dans le
Sénégal, et qui nous ont îéié ènvôyés par MM. Leprieur
et Jubelin. Il faut cependant que je l^ssp,. çemarquèx,tque
tops les, exemplaires du Sénégal ne spnt pas; raccourcis.
M. Heudelot en a .trouvé qui sont aussi .allongés que ceux
du Nib II résulte donc de cette comparaison la preuve
que l’Hydrocyon du Nil existé aussi dans le Sénégal.
Ce poisson est bon à manger, mais’tVes-ipléiri d’arêtes.
Les ‘Nègres'racontent que l’Hydrocyn^^nvoyé p ar’ses
frèrès en jmi$sïon‘ dans un pays fprt éloigné, fut chargé
d’un grand; nombre;, de - commissions, pour lesquelles
chacun luijdonna une arête, afin qu’il pût,se,les rappeler;
mais, il fut fait prisonnier en chemin, et alors toutes les
arêtes lui restèrent. Cette singulière légende nous a été