Le Lépqrin a c h e t é . î
J. „ ( L e p o riim s m aculatusp Mulî. ) ^
Nous avons retrouvé parmi les poissons que nous devons^
à la générosité de M. le-chevalier RobeîLS;chomburgk,
l’espèce >qui a été décrite par MM. Muller îfet • Troschel
?,ous le nom que nous lui* conservons.
■j,CiÇe petit Léporin a le c6*rps allongé ; le muaeau pointu ; la dorsale
. et 1 anale assez hautes ; les lobes de -la-caudale étroits et pointus ;
“ les, dents aiguës.
B. 4; D. 11} A. l l ^ g . S it P. 16; V. 9.
Je compte quarante Mitigées d’écaillés le long de la ligne latérale.
Elles sont stries et bqraéës de noirâtre. Outre les trois,-tachés' que
nous-avons indiquées dans les espèces précédentes, l’une, la.plus
grande, est entre la. dorsale et les ventrales ;?«laseconde répondant
aux premiers rayons de l’anale, et la troisième à labase de la caudale;
on voit que lès flancs sont parsemés au-dessus’et au-dessous
de la digne latérale, de grosses taches noires. Il n’y en SC aucune
survies, nageoires.
Ce joli petit poisson, long d e ’cinq pouces'et demi, a
été trouvé par M. ^chomburgk dans la rivière Takutu, l’un
des affluents du Rio Branco. -
C’est,^omme je l’ai dit plushâut, le poissbn décrit dans
lés Horoe ichthjologicoel. Je rie puis douter de ma détermination
spécifique, malgré les petites différence^ que les
exemplaires donnés,par M. Robert Schombürgk à la collection
du Muséum d’histoire, naturelle, offrent dans le
nombre des rayons de la dorsale et dans les rangées^es
écailles. M. Muller indique une variétéj je crois en posséder
une secondent rapportée de l^Ââzôrie par M. dé
Castelnau. Je.luktrouVèles écailles un peu plus striées,
l’anale un peu moins Häute les tachësfau-Messbus de la
ligne latérale sont beaucoup'’plus rares. Il ne sferait pas
impossible, qu’en examinant plusieurs individusbiêncon-
ser^ég.jde l’une;e$dq,l’autre vapét^tion ne vint à les distingue
r spécifiquement;«
Le Lëporin! bandes noires.!,
• (Leporinus nigrôtceniàius| Mull.) ’
MM. Muller,et Troschel ont rapporté avec raison au
genret ( actuel ijte Chalcem nigrotoeniatus de M. Scfiom-
burg^;'-',:
. G’esl un poisson à corps très - allongé j. -dont la hauteur est
quelquefois contenue plus de six a fois dans '4 a- '.longueur totale,
ha physionomie générale, est celle de .nös perits barbillons. La tête
„.est-longue ; le museau pointu; les dents petites, pointues; les latérales
spnt peu visibles.; La caudale a ses lobes largès et arrondis; elle
est cependant profondément Lourchue, L’anale esr haute $ et atteint
à la bà|e du labe.de la caudale. La dors^e.^SJ. presque.carrée;
les pèctoràlës sorit courtes.
B. 4;‘ D. 1ÏJ A. 11'; G. 2 3 ^ .% ; y . 9.
Les écailles sont au nombre de quarante-rçleux. le long des flancs;
elles sont assez fortement striées. A partir de la dorssde; om^roit
sur chaque flanc ’une raie boire, qui s’étend jusqu’à la caudale.
Les 'trois individus que j’ai sdus les yeux n’pfirent aucune trace de
ce trait sur la région pectorale. Ces restes de coloration se rapportent
parfaitement à*«la .couleur dont l’enluminure des 'poissons de la
, Gteane a été .pemteTlTout le dos du. poisson est. vert, er'cette
teinte s’affaiblit graduellement pour se fondre dans le jaunâtre du
centre. Les nageoires sont, vertes et sans tache.
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