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que les supérieures,-Ayant également un lobe moyen, en.ovale irès-
allongé, ayec un petit talon de;chaque-pote. Comme,dans,les M yleu s
de M. Mulimril riy a point de dente ébniques sur- un second rang
à la symphyse. Ces dents'sÀrecouyertes, eh avant, parles lèvres
charnues, très-épaisses ét papilleuses. En dedans.^la mü^puse fait
au-devant du repli ^!yojaév^di|sùpérieut, soit inférieur, ,ün Bourrelet
très-épais, forhie’ de longues papilles-,; isetrë#' les criés contre
les autres ; enfin, le palais esthiouvérlJd’une membrane très-épaisse,
faisant derriêrefdu' voile deux espèces deibburrdets i o b lo n ^ La
langue est également tr|èsrremarquable par. sou .éprisseür. Les ouïes
sont très-largement fendues;iîh^’;y.>,que -quatre rayons à,Ja.membrane
brànchiostège..,; La fpectorale ^e ,ee poisson esf'longue et
pointue, La tête est'.cplpreé en brun violacé h elle est longue de
troiripouceS , et haute de,:cinq.
\ Je.ricgrette infiniment de ne.*pas posséder ce poisson
tout entier; mais«le dessin que. feu* ai: trou^éx'daus les;.;
collections de M. Schomburgk me perârietù cependant
débuter que la dorsale «est -assez*longueses dix-huit
ou vingt rayons prolongés en filaments, dont:jleS,:plus
grands sont plus larges que la portion.du. rayon comprise
entre la membrane; que la .caudale à le lobe .supérieur
beaucoup plus haut que l’inférieur; que les rayons de la
partie postérieure de l’anale^se prolongent,^.et forment un
premier lobe;.ce qui rend la.nageoire un peu:éçhancrée;
le quatriètoe, 4e cinquième etjfe sixième rayon s’aïlçtagent
de nouveau en un lobe,plus court, que le postérieur. Tout
le poisson est peint d’un bleu d’indîgO foncé sur le dos; un
peu plus clair sur les nagèoiijés; il y a quelques .marbrures
vertes s tirles joues. .Au moyen doucette description, qui
devra être complétée. par de nouvettès^bservations. fiâtes
sur nature,»on a 'cependant; une (connaissance .gfesez complète
de ce très-curieux poisson.
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