' Heux pointes ; J’en vois mêfne plusieurs à la dernière dent. La mâ-
û>chôirë inférieure a sept dentsj de mêmè forme, mais plus hautes
.et plus couchées. que les supérieures. Il n’y u'pas dj? dents aux
palatins;, cependant, le bourrelet de cet qs est ^couvert de très-fines
granulations, qui le rendent rude au toucher, et que l’on pourrait
? îaçuement désigner comme des dents. Tout le reste dé la surfaqe
palatine est protégéTpar une lârge plaque osseuse et mince, fournie
par Te ptérygoidien ; celle-là, recouverte par une muqueuse- mince
et lîssér n°a aucune trace’cfe dentition. J’ai''déjà eu r Oc'caMonde
^fW^tlèî-TTà'Toréh''des’os de l’épaulé. Lette é^fitfiéé hfimé#klésëél,
en effet, "forméfe d’un surscapulaire pointu, portant à scttnbo'rd
externe un petit scapulaire; puis, vient un très-large huméral :et
, payant au-rdéssoiîs de lia .deux .petites plaques mobiles, dont‘J ’jMe
me paraît appartenir au cubital, e.t l’autre au sjtyléal. C’e^.dapç leur '
fossette que joue 1’artici.ilation de la pectorale, nagèo|re à peu près
Taite conune dans là Carpe, et dont la longueur"déjpàsse’un peu le
^îïêrs de la hauteur. La ventrale'est très-petite4; Tanale Ist bassesses
'^premM-s taybnl’teont courts ; elle ést en partie 'engagée dànîTune
peau ëcaiflèùse. La 'dorsale est'‘peu élevée ét plus1 libre'; mais l’adipeuse
est‘presque entièrement couverte de petites écailles. La caudale
a des rayons très-épais, et le lobe inférieur est un peu plus»'géds
que le supérieur.
B.‘4; D. 18; A. 35; C.25; P. 16; V. 6.
’ Les écailles sont petites; àss,éz fermés. Il y en a cent cinq le long
de la ligne latérale. Les st/vjes. entre-croisées de leur surface sont
extrêmement jolies à voir au microscope sous un grossissement peu
«considérable; -elles, semblent couvertes de. caractères .chinois. La
couleur est un vert olivâtre uniforme, rembruni-sur le corps et
sur les nageoiresjjyjj
C’est, suivant M. Sehoinburgk, un des poissons les plus
Vorabès des riviërëk-dê la Guyane. Il dit que les mâchoires
sont assez fortes pour couper le doigt d’un homme; que
des; poissohs d’un poids considérable sont promptement
dqpepés par la den| carnassière du Pygocentre; qu’aucune
espèce ■ d’animal n’est à l’abri de^ ses ; attaques p les plus
grands crocodiles^sont ■ souvent blessés« à la queue ou
perdent leurs^'doigts par la morsure de ' ceè- dangereux
poissons. Ainsi que Linné l’a déjà dit, M. Schomburgk
assure que les pieds des Palmipèdes,‘ ou lés jeunes de
ces oiseaux, sont dévorés par les Pirais. Il dit quil q vu,
en remontant la rivièke? ^e.Cabaraba, un des affluents, du
Rorentyf , un grand Cabiait ( Cabia capibara) perdre
trois de ses petits, sur cinq, que la mère conduisait pour
traverser la rivière; ils ont été pris et dépecés par les
Pirais. Une autre fois,1 sur la rivière de Korentyn, il vit
un grand mouvement autour d’un corps* desséché flottant'
sur le milieu du fleuve, il reconnut bientôt la tête d’un
très-grand Luganani (Çychla ocellaris) dévoréipar une
troupe de Pirais. Le poisson avait de vingt à vingt-six
pouces, et on pouvait voir qu’il ; avait/'rété,ç mangé peu à
peu depuis la queue jusqu’aux nageoires,pectorales. Les
Pirais font entendre une sorte, de grognement sous l’eau,
ils sont très-vivaces et peuvent rester des heures entières
hors de l’eau. Leur chair es|, ferme, blanche et de bon
goût.
* Du Pi raya' ’ de-^Marp^ ravÈ..,,;^
( P yg o cen tru s P ira jra 1 Mull.y* "
L’espèce la plus anciennement connue, puisque nous
l$i trouvons déjà dans Marcgrave, qst celle qui est devenue
le Serrasalmus piraya d,e M. ,Cuvier. Je ne l’ai pas décrite
la première,.malgré son ancienneté, à cause des documents
curieux quefIVf,,,Schomburgk nous a donnés sur les habi-
22.