U n LIVIéES^XII. SAL-MÔNOÏDES.
Le Mylète hypsatjchen.
1 {M y ïe te s fy p sa u c h e n , Mull. ) 1
Ce - poissorC&st^j-emarquable
par la forme, orhiculaire de son corps, laquelle dépend de la courbe
très-élevée;que suit le'profildu dos et du ventre jusqu’aux i^gedires
vèirtiçales: La hauteur portée, sur la longueur, atteint à peu près au
f milieu de l’adipeuse, aüjest une fois et demie dansdajongueur
totaIe.,‘La crête;interpariétale monte très-haut sur le jdus'j "qui est
comprimé, et comme tranchant Les osseletsysous^orbitaiçës^sont
étroits ; l’angle du préopercjule descend assezr bass et il n?y
a pas une grande différence .entre la hauteur de rla ,tête' et“ sa.lon-
.. .gufeur, laquelle mesure le quart de celle du . corps;, .ien n’y i-eom-
prënant pas la caudaWLës épines de hrcarène dentelée du;ventre
, î'^ont assez grosses. La dorsale est pointue de l’avant. L’adipeuse est
très-basse, mais Jrèsrlpngüe. L’anale çoccupe aussi une grande éten-
dûëj'elle .n’est pas très haute. La caudale, est -à peine fourchue.
' D. 19i'A. '43,
1 Les écailles sont fort petites. La ligne latérale est droite. La . couleur,
plombée et. rembrunie sur le dos, est ujn glacé métallique,
argentin sur le reste du corps.,
Les- premiers exemplaires de cette espèce ont été
rapportés.;de l’Amazone par M. de Montravéï. Depuis,
M. Schomburgk en a donné un très-bel individu aux
coltectionsLnationales. Ils-sont longs d e 1 cinq poilc,es. Un
autre, ,originaire de la Guyane,- a 4té cédé au Musée *dë
France par celui de Leydey qui l’avait reçu par les soins
de M. Diepering.
CHAP. XXI. MYLÈTÉS. 165
Le d’Orbigwy.
( M y le te s ~ O rbign y an u s, nob.)
Uettëi^spècé à corps orbi cul jure nous conduit à parler
d e ’ïelle que M. d’Orbignÿ a Rapportée,
et qui a lë profil du ventre presque en dembceréle. Cette ligne est
fortëment’ dentélée. Celle'du^O&èst très-convexe jusqù’a la nuque;
mais elle devient concave sur le dessûs de la tête. Ùnë particularité
notable de cettè espèc’e e ^ f l ’av'eir*toute la* carène du dos nue et
Sans écailles. On Aperçoit bien quelques traces de c e lt e disposition
sur le^ôis'soiF précédent ; mais i’espace nu n’est pas à beaucoup
rirës auSSi large'que d a n s 'cé lu i^ c i^ tète est petite. L’anale n’est pas
très-ha'ute, et comme la queue est très-courte, le lobe iïed&caudale
' pâraîr toùcher ;â u b o r d : de-l’anale: L ’adipeuse >estkbasse et tout
écailleuse. ‘ ‘ ' ' P D. 14; À. 32.
' r Les écailles sont très-petites. La ligne latérale est très-peu concave.
Ce poisson a lëdos plombé ; lë veütre j a u n e plèMancs «font
plus pâles. Les nageoires participent de la couleur du dès. •' -
La‘longueur du poisson est de dix'pouces. D’après les
notes de M. d’Orbigny, nous voyons qu’il n’a rencontré
cette espèce que bien au-dessus de Corrientes, dans le
Parana, ét*vers le mois, d’octobre seulement. 11 croit
quelle descend d é p a r tie s élevées du grand fleuve.,,
quelle aime les eaux rapides et un fond sablonneux. G est
un des poissons que les Espagnols nomment Palorneta, et
les Guaranis Mbiraï ou Piraï. Çetie, espèce,, peu commune,
vit en petites troupes qui font la terreur des pécheurs, à
cause dç leur voracité et-de l’habitude quelles ont de couper
les lignes, C’est une des meilleures à,manger; aussi elle
} est fort recherchée, quoique sa chair soit remplie d’arêtes.