voyage toujours en-troupes ^nombreuses dans les grandes
rivières ;< et préfère les endroits rocailleux ou il y a beaucoup
de courants’et de remous. Ce Léporin est si vorace
qu’on le pêchefavec des hameçons amorcés avec de la
viande’- c’est un assez bon poisson.
Le Léporin Leschenault.
(Leporirms Leschenaulti, nob.)
Une troisième espèce, assez voisine des precedentes^
s’en distingue
par un corps plus épais et plus raccourci. En effet, l’anale s’étend
sur, le lobe de là caudale' quand les rayons sont pliés. La tête est
beaucoup plus large que dans les espèces précédentes. Les dents
sont plus petites, sans être pointues. La dorsale est un peu plus
haute. L’adipeuse est assez large; l’anale est triangulaire et haute;
la caudale, profondément fourchue, a ses lobes arrondis.
D. 12; A. I l ; C. 21; P. 133 V, 9.
La pectorale n’est pas moins étroite que celle des autres espèces;
mais ses rayons sont plus gros; aussi nous lui en trouvons trois
de moins. Je ne compte que trente -sb rangées d’écailles le long
des flancs. Les.écailles sont bordées d’un vert foncé; ce qui dessine
un réseau très-marqué sur le corps de ce poisson. Il ny a point
de tâche sur l’anale ; mais les flancs en portent deux très-larges,
placées comme dans les espèces ^ïécédentes.
L’exemplaire que je décris a été envoyé de la Mana
par MM. Leschenault et Doumerc ’• il est long de neuf
pouces.