les deux côtés de la queue. Il se pdurrait toutefois quelles
fussent un caractère spécifique.
Le genre Gorfostômé à pàru dans lès' Essais d’ichtBÿo-'
logie>vsi‘cilienne de Rafinesque1 ; mais si l’on compare les
caractères que je .viens d’exposer, à ceux donnés par l’auteur
sicilien, on verra qu’il était bien loin (|e les,avoir saisis
en entier. Je.trouve les, Gonosto,mes menfiLonpés.dans la
lettre dé M.- Goeco-, suri les Salmonoïdes de Messine. A
l’espèce signalée par RafiUesque, l’auteùr en a ajouté deux
autres, qui n’appartiennent pas à èë^groupë èt qui sonf-dë
vëritabléSw'6cbpèles ;i ce èônt seS‘ Gon. Powerioe et Gon.
ovalus. M. le prince' de Canino a rétabli le genre de Rafi-
nesquepin le réduisant à la seule espèce que nous allons
décrire.' Mais ce célèbre auteur n en a pas mieux précisé
le§4caractères que son correspondant,-M. Go^cco.
Le GqpôsTOMpr MU.
^ (G o n o s to m a d e h u d a ta , Cocgo.)
La seule ..espèce que je rapporte a ce genre est constituée
siir un poisson
' ÿ porps très-comprimé ; à qête grosse et haute , et à, queue amincie,
de sorte que la plus grande hauteur du corps se mesure.à la. ceinture
humérale; elle est six fois et demie au moins dans la,,longueur
totale : tandis que la hauteur de la queue n’en fait que les deux
cinquièmes. L ’épaisseur ^st le tiers de Ta plus grande hauteur. La
tête parait grosse à cause' de Isoû'ëWanoir'auprès de la nuque ;
car elle est comprimée. Sa longueur est quatre fois et demie ou trois
quarts dans Ta longueur totale. Quand la bpuche est fermée, le
1. Rafines.que, Ind. itt. sicil., p. 64,.n.° 28.
museau est assez pointu, et l’on peut dire alors que la tête est triangulaire.
L’oeil est petit, près .de l’extrémité du museau ; car il n’en
est éloigné, que d’une fois-son diamètre, lequel;n’e^t ,gq|re. que le
sixième de la longueur de la joue.. Ses sous-orbitaires sont excessivement
minces, mais tellement larges qu’ils couvrent toute la
joue, en s’étendanTjusqu’à l’angle, 'du maxillaire et en remontant
le long "du bord du préoperèùle.' C’est surtout le troisièmè qui
prend* cet énorme développement. La- mâchoire inferieure est un
peu plus longue que la supérieure ; elle sè relève assez obliquement.
Comme elle est très-mobile et qu’elle peut s’abaisser' beaucoup, la
gueule devient très-grande quand la mandibule est horizon taie.-La
mâchoire supérieure est bordée par un petit intermaxillaire, que l’qn
peut aisément confondre avec le très - remarquable paxillaire qui
en fait la plus grande partie. Ce petit intermaxillaire a une branche
montante courte; il est caehê, en partie, sous la porüon anterieure
du maxillaire; il ai sous la branche montante une dent conique,
suivie de quatre pétites dents; vient ensuite une grande canine ;‘puis
cinq petites dents coniques, une longue dent pointue, égale et
semblable à la seconde des grandes , et enfin une série de très-petites
dents coniques. L ’extrémité de l’intermaxillaire atteint à peine au
delà du bord antérieur d ç j ’orbite. Le maxillaire qui recouvre tout
l’os précédent à partir de la branche montante, a une première
grande dent à- l’endroit où finit l’intermaxillaire; au delà, je lui
compte quatorze grandes dents coniques et très-pointues, inégalement
espacées; les dernières sont tout à fait à l’extrémité de f ô s ,
et entre ces délits et tout le long du bord, ‘il y en a uneHérie de
très-petites, coniques et pointues. Un maxillaire supplémentaire
remonte sous le sous - orbitaire et forme une espèce d’arc, ' qui va
rejoindre la partie antérieure de l’os, à peu près à l’endroit où son
bord devient le. plus coqçaye. Les dents de la mâchoire inférieure
sont semblables à celles du maxillaire. Cet os et le sous-orbitaire
sept tellement minces .que l’on voit ses dents à travers^ quand la
7 gueule est fermée. Les palatins et lès ptérygoïdièns portent des dents
en râpe très-fine;il h’y en a point s u r c h e v r o n du vomer. Les
pharyngiennes supérieures sont très-singulières; élles éont disposées
2 2 . x 3 6