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sur deux plaques oblongues, étroites. Les dents de devant sont en
grosse herse, et trois dents pius^ longues •» tout à .fait auprèsj^u
pharynx, sont couchées obliquement, de manière ài s’entre - croise.r
avec tes dents semblables du pharyngien opposé. Les pharyngiennes
inférieures et les linguales sont en grosse herse; il n’y a que de très-
fines âprètés sur l’extrémité de'la langue. Les ouïes sont très - largement
fendues. La membrane branchiale es* cèurte, feoutenûeRaides
rayons espâdésjHelle est presque entièrement cachée s’oüs la
branche de la mâchoire inférieure. Les peignes des branehiesnsiènt
- courts, et les râtelures antérieures sont au,contraire assez longues.
T .a première dorsale est- reculée sur le dos et répond, au commRU-
l . cernent de l’anale ; celle-ci est. assez allongée sous .la, queue. L ’adipeuse
est petite, étroite et très - molle. Il y a des épines libres et
recoürbées au-devant de la caudale: On peut les considérer comme
des rayons plus poignants de cette nageoire, qui est d’ailleurs petite
et fourchue. Lies pectorales sonr'insérëesf(tout à au bas* de la
ceinture humérale, près du tranchant du venue. Les ventrales sont
petites, au-devant de la dorsale; mais plus rapprochées de l ’anus
que de. l’épaule.
OUf. 14-**; • I). 15 j A. 31M 29; P. 12; H 8. ^ f
Malgré rêpithèté'que lui a donnée (Rafinesque, et que'nous avons
H‘coiièfefvéè, puisque nous l’avons vtiè adoptée par le prince Ghàrlei
Bonâpàrte, il n’en ieSt paà moins vrai qud
dîécaillës minces, caduques. La couleur est un bel argenté blanc
sur les flancs, qui sont .tous piquetés de points noirs. Le dos.et te
ventre passent ap. bleu noirâtre. Les nageoires sogt transparentes.
Tl y a nn pp.n plus de jaune sur la caudale. .
Uindividu donifé par lé prinCre dé Canin o est long dè
six polices. M. Bibron en a rapporté plusieurs autres de
* L’auteur de l’Iclithyologie italienne n’en indiqué que <fix. Il aura très-probablement
négligé les quatre petits rayons plus difficiles à Voir, qui sont vers lé haut de
l’opercule. J’ai compté ces quatorze rayons sur un exemplaire quV ;e dois à sa
bienveillance.
,GHAP*' XXVM; : G H A U LIO B E S .S 283
Messine un <peu plus petits;';I1 paraît qué i^est dans la mer
qui baigne la Sicile qu’on prend ce poisson avée tèiités ces
autres petites-espèces,' confondues sous le nom de poissons
du diable.
| Le prince de Canino en a donné une excellente figure.
On en, trouve unéî seconde,,.mais d’une litîipgraphie un
peu,rude,, dans la lettre .dix-docteur Coccpsnr le^Salmo-
noïdes : il fappqlait Gonostomus acanthurus. Gezélé ich-
thyolüogiste avaït parlé précédemment decetce'espècé^dans
le Journabdes sciences des Sicile sous le nom de Gastero-
pelecus acanthurus. Le poisson'-avait *été plutôt indiqué
que 'décrït par Rafinesque ^'sous le nota qué lé princè de
Canino a cru devoir conserver.
B. Du genre G h a u l io d e [Chauliodus).
Ge genre esc extrêmement voisin - des Gonostomes. En
effet, les intermaxillaires, grêles et peu mobiles, ne dépas^-
sent'pas l’oeil; le maxillaire, qui est asslz fortément uni au
premier, commence à la seconde dent et vient border tout
le reste de l’arcade de la gueule si largement fendue. Les
dents caractérisent ce genre ; elles, sont différentes thrcelles
des-Gonostomes î^oe-sont des crochets grêles, pointus ,
comprimés* eiêourbés. Ils adhèrent tout à fait à l!os; ceux
de devant de la mâchoire inférieure sont lès plus grands.
Ils remontent sur le crâne au-dessus dès yèiix, quand la
gueule est fermée. 11 y a aussi dés,dents palatines en crochets
assez longs, quoiqu’elles soient plus-courtes que ceux des
mâchoires ; les pharyngiennes sont en hérsp ; mais je ne vois
pas de dents sur le vomer ni sur la langue. Ces Ghauliodes