St. Hermanni.l Je nt^#t^ÿ*îaifl dans le textet,f;tii ’dans f|s$ ;
explications desJ planches données dans lê tome IHyrln-
curie parole de M. Cüvier qui puisse faire’ctoire qu'é routeur
du Régné animal ait Rétabli uriSt. Hermanni différent
du St. diaphana. -
En distinguant, géçi§riquemen^Ies Argyropelecus des
Sternoptyx,, on fixejes car aetèresjd el’u n j^ÿ|eJ’autFe groupe
deees poissons j on-rend plus facile l’appréciation dé l’affinité
de ces différents^genresyët l’étude-que nous allons faire dâns
le chapitrë^uivant du'^ternoptyx ry viendra" compléter la
démonstration que tous ces genres appartiennenthiena la
famille des Salmonoïdes.
A ’A rgyro^ e e ^ c u s j î e la M ed l e e r r a n ^ e^
\Afgjrbpelecus hèmigymnus, Gocco. ).
On doitia'M. Cfoêéb la premièfè^E^iiptiôn et la première
figurê^fe cette jolie petite ëspèçèj â! Argyropelecus
abondante,sur certains points de la Méditerranée. Quoiqu’elle
spit^laplus petite du genre et la moins anciennement
connue, je vais commencer la -description sdejaESette moûo-
graphiepar cette espèce ^attendu qu’il me parai tqÿfos facile
def«sp la procurer que toute»autre. Elle est dunè forine
très-singulière. A cause de l’éclat brillant e’t&rgentë deson
ëiirps, on pourrait pi^s'qué'tâ^compàrer'à unëvÿetite médaille
hexagonale et irrégulière, terminée par une queue
grêle et assez longue.
La hauteur verticale, mesurée à la nuque, est égale à la longueur
du,disque et .àï^celle- de la queue, en n’y comprenant pas la caudale
; celle-ci égale, à peu de chose près, le sixième de la longueur
CHAP. XXVII, AR GY R OPELEfifS. 2 9 7
totale. .Le.sçra^e# tellement G&jnpritné que l’épaisseur n’est que le
septième ,de% la hauteur. La ^.tête égale a peu près le quart de la
longueur^.Sale.tL ^ i l .est assez grand, tout à fait sur le haut de
la joue, tellement, que le^cèple* deTl’orbite échancre la ligne du
profil ! LÎl'deux yeux Aofflfgros^et 'saillants mais lçs frontaux qui
les,séparent -.sont tellement étroits que les, d’eui' ’ globes de loeil
semblent se toucheri Je'vois, pour premieKsous^orbitaire, une très-
petite pièce osseùse., mince comme une membrane,-placée-Au-devant
dedîeâl sous la narine, entre.,l’o,rbite et l’intermaxillaire.îüfa second
sous-|Orbitaire longe, le .fiord- dutnaxillaire j.c-’jpst une lamelle dune
piince,ur pelliculaire „ eïîippque,, que l’on prendrait facilement
comme dépendante, du maxillaire si on, ne la „dissèque avec , soin.
La bouche est assèz largement dfendùe. La mâchoire supérieure est
tout à fait verticale5 l’inférieure se redresse au-devant d elle et la
dépasse-«un peu. La symphyse a un petit tubercule saillant. L ’arcade
dentaire est formée, en haut, par de courts intermaxillaires, qui
ont de courtes branches montantes. Ces intermaxillaires bordent
en avant les maxillaires, larges, aplatis, ^excessivement minces ; ils
descendent jusqu’à l’angle de la commissure, dé telle façon qu’ils
bordent la bouqKe... Les maxillaires qui sont .beaucoup plus longs
Ket qui descendent jusque sur l’angulaire de la mâchoire inférieure,,
continuent sur le devant l’àrcadê de' la' mâchoire supérieure. C’est
'dbÇc une constitution qui rappelle çfelie des Gopostomes ou celle
de plusieurs Clupées. Derrière le maxillaire il existe un petit maxillaire
supplémentaire, qui est pointu vers- le5haut et élargi vers le
, bas. Cet os .remonte jusqu’auprès du .premier- sous-orbitaire. Les
branches de la, mâchoire inférieure sont composées de pièces
.caverneuses,, qui. se séparent,facilement les, unes des autres. L ’an-
1 guhdre ■ §e, termine par une épine triangulaire assez saillante, qui
sé détache sur* la peau argentée qui recouvre l’angle de la ceinture
huniérale. Le préopercule est très-étroit; son angle se terminé par
une for.te épine saillante, dirigée vers le bâs\ L ’opercule est excessivement
minçé, triangulaire, étroit et pointu ;près 'de son articulation
; il a dans le milieu une sorte ;de petite carène ; une très-petite
.paillette argentéeéchancrée vers le bas, nous montre le Sous-oper-
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